"Ce n'était pas un critère de sélection pour le film. Mais effectivement, avec Nicolas Duvauchelle, on est des anciens du kop d'Auteuil qui avons basculé dans la tribune Paris, avec cette exigence de ne pas aller en tribune officielle malgré les invitations. Je ne veux pas quitter mes potes, ils vivraient ça comme une trahison, ce serait un peu comme passer de l'Est à l'Ouest à l'époque du rideau de fer. Je suis abonné depuis vingt-cinq ans. Le Parc, c'est un exutoire, j'assume complètement mon côté beauf. On a gagné une équipe de joueurs à la stature internationale. Mais les places sont beaucoup plus chères et le public très populaire tend à disparaître. On va se retrouver avec une ambiance à la Camp Nou ou à la Santiago-Bernabeu où des gens regardent le match en silence en sirotant un jus de fruit. On y perd en ambiance, on sent que les joueurs sont moins galvanisés, je le regrette," a-t-il expliqué dans les colonnes de L'Equipe.
A le lire, on veut bien croire que l'ambiance de l'époque serait bien utile actuellement pour remobiliser les troupes franciliennes.