L'ancien entraîneur parisien reconnaît qu'il avait déjà acté son départ du PSG avant même la fin de la saison qui verra le club remporté le titre de champion de France en 2013 : "Je n'étais pas convaincu que le travail qu'on faisait était correct. En plus, je ne me sentais pas vraiment à l'aise avec mes dirigeants. J'ai donc décidé de partir. je me rappelle encore parfaitement du jour où je leur ai annoncé mes intentions: c'était le 1er mars 2013. Ma chance, c'est d'avoir dit que je partais du club bien avant la fin de la saison, parce qu'après que le titre de champion de France soit dans la vitrine, les dirigeants ne voulaient plus accepter ma démission. Ils exigeaient même que j'aille au bout de mon contrat qui finissait la saison suivante. Il y a eu plein de problèmes mais je n'ai jamais trahi les dirigeants parisiens."
Se livrant à d'autres confidences, Ancelotti a reconnu que les dirigeants parisiens était très (trop) impatient : "J'ai signé au PSG parce que le club était en train de bâtir un grand projet. Les dirigeants avaient de grandes ambitions et moi je croyais en elles. Mais pour mener à bien un projet de cette ampleur, il faut du temps. Il faut aussi réunir un groupe de footballeurs approprié, former une équipe, un collectif et surtout changer la mentalité de l'institution et de tout ce qui tourne autour d'elle. Les six premiers mois ont été vraiment bons. La deuxième saison, des cadres de l'équipe actuelle comme Thiago Silva et Ibrahimovic nous ont rejoints. Cette saison là, on n'a pas fait du mauvais boulot puisqu'on a remporté le championnat de France mais les dirigeants n'étaient pas contents pour autant..." a-t-il déclaré.
Avant de conclure que le PSG fait fausse route en voulant à tout prix gagner rapidement la Ligue des Champions : " C'est à partir de là que j'ai noté qu'ils ne pensaient plus au projet mais plutôt aux résultats immédiats. Ils étaient impatients, alors que le PSG a besoin de continuer sur le moyen et long terme. Le club ne devrait pas penser à gagner tout de suite la ligue des champions. Quand j'étais là-bas, chaque match que nous perdions débouchait sur des engueulades."