"Quand les mauvais génies du football s'acharnent sur un joueur, ils ne le lâchent pas. Cavani s'est retrouvé expulsé par l'arbitre. Et comme le pauvre Nicolas Rainville a aussi expulsé deux lensois, le premier, Gbamin, une minute avant Cavani, le second, Le Moigne, trois minutes après, le match a été massacré pour la dernière demi heure qui restait à jouer. Cavani a été victime de l'incompétence. Même le président de Lens, Gervais Martel a reconnu que le fameux geste était un classique des célébrations de but de Cavani. Il ne visait symboliquement personne. Qu'un arbitre de Ligue 1 ignore les coutumes des joueurs qu'il est censé arbitrer, c'est une donnée assez hallucinante. Quant à la jurisprudence sur les touchers d'arbitre, on a déjà dit ici, au moment de l'affaire Castro/Thiago Silva lors du PSG-Valenciennes de 2013, tout le mal que l'on en pensait. La faute de Cavani, c'est comme souvent, par sincérité et passion, d‘avoir oublié que les arbitres français ont décidé qu'ils étaient de corps divin, et que les toucher, ne serait-ce qu'un peu, c'est attenter aux Dieux du football. M. Rainville a arbitré en dépit du bon sens, de l'intelligence et de l'esprit du jeu. Discernement zéro. Intuition zéro. Sensibilité zéro. On se demande même si les spectateurs qui ont payé leur place ne devraient pas être remboursés au moins de ce même tiers du prix du billet. Comment se fait-il que le système de sélection et de formation des arbitres français du football professionnel puisse accoucher de personnages aussi incompétents que M. Rainville ? Car ce dernier détient le triste record du nombre d'expulsés en Ligue 1 : 30 en quatre saisons et des poussières... Les arbitres de Ligue 1 : une faillite française..." a conspué le consultant sportif sur son blog. Il n'a pas totalement tort sur ce coup.