"Face à Nantes, Paris a fait le contraire de ce qu'il avait fait devant Nice. Un début raté puis un contrôle plutôt tranquille du match. Le FCN aura donc rivalisé au début et à la fin. Il paraît que les Nantais ont des regrets. N'importe quelle équipe, à partir du moment où elle existe un peu face au PSG, se sent en droit de réclamer des points. Peu importe qu'elles ne fassent globalement rien, qu'elles soient incapables de faire 3 passes de suite, 2/3 opportunités et des décisions arbitrales à contester suffisent à se croire à la hauteur de ce PSG tant honni en France. C'est assez dingue mais c'est comme ça. Bientôt, on dira que Paris gagne ses matches avec de la chance. Bien meilleur que face à Nice, le PSG a pourtant gagné. Rien de fou dans le jeu, mais une domination nette. La sortie de Verratti a chamboulé le milieu et le jeu. Au cœur de ce jeu parisien, il y a Pastore. Et on comprend, quand on le voit jouer comme samedi, les coaches qui ont des réticences à jouer avec un 10. En fait, le jeu repose sur lui, et quand il n'est pas bon, qu'il rate des transmissions, qu'il perd des ballons au milieu, c'est préjudiciable à l'équilibre de l'équipe. Le milieu très moyen, Paris s'est reposé sur Ibra. Un doublé de sa vedette pour assurer les trois points. Ce qu'on ne sait pas, toujours pas, c'est le véritable état de santé d'Ibra. Il marche souvent, reste efficace, mais devra être bien supérieur pour tirer le PSG loin en Coupe d'Europe. Pour le reste, on a vu des occasions, un Lucas en jambes, un Lavezzi souvent juste. A part ça, Aurier et Digne continuent d'être les ‘pourquoi pas moi' de cette équipe. Comment ont-ils pu être recrutés dans une équipe aspirant au top européen ? Mystère. Place maintenant au Barça. Le fameux match révélateur" a-t-il écrit sur son blog.