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PSG : Pastore devrait prolonger

Publié le 09 Décembre 2014 à 09h32 par Julien Mondou
PSG : Pastore devrait prolonger
Dans une longue interview accordée au journal Le Parisien, Javier Pastore se confie et laisse entendre que les négociations pour une prolongation de contrat sont en bonne voie.

Dans cet échange avec le milieu argentin, de nombreux sujets sont abordés dont les rumeurs de départ, ses débuts compliqués, son excellente forme du moment et ses relations avec son Président.

Le meilleur début de saison de toute sa carrière ?

"Ici en France, oui. Lors de ma première année à Paris (NDLR : en 2011-2012), je crois me souvenir que j'avais inscrit sept buts à la mi-championnat. A l'époque, j'évoluais surtout dans un registre offensif et ma position sur le terrain était différente puisque je jouais comme deuxième attaquant. Aujourd'hui, j'attaque, je défends, j'ai les deux facettes et ma contribution au jeu de l'équipe est plus importante. C'est pourquoi je pense être meilleur aujourd'hui. Je ne sais pas. Ma deuxième année à Palerme était très bonne. J'avais fait une saison incroyable. Ici en France, on ne me voyait pas jouer mais c'était très bien."

Quels changements dans sa préparation ?

"J'ai changé beaucoup de choses et pas seulement dans la tête. Je me sens beaucoup mieux physiquement que les autres années. Cette saison, je suis dans la forme de ma vie. Mais il y a autre chose. Quand je suis rentré cet été à Paris, après les vacances, j'ai regardé le Mondial à la télévision et ça a été un déclic. Ça m'a fait du mal de ne pas y être. Bien sur, c'est de ma faute. Si j'avais tout bien fait pendant les trois dernières saisons, j'aurais pu aller au Brésil. Donc, aujourd'hui, j'ai décidé de ne plus perdre de temps."

Une prise de poids ?

"Non, je n'ai pas grossi mais je me sens plus fort. Si j'ai besoin d'aller au contact, je n'ai pas peur. La vérité c'est qu'avant, je reculais un peu. De toute façon, j'ai beau faire de la musculation, je ne prends pas de poids. Mon physique est comme ça. A 2 kg près, j'ai toujours le même poids."

Moins d'efficacité, pourquoi ?

"A Palerme, je jouais en attaque et je disposais de beaucoup de liberté. Lors de ma première saison à Paris, comme je le disais, j'évoluais comme deuxième attaquant. Après, j'ai souvent changé de postes et j'ai reculé sur le terrain. Malgré tout, lors de ma deuxième saison au PSG, j'ai marqué neuf buts, ce qui était pas mal pour un milieu du terrain, d'autant que j'ai arpenté toute la ligne. L'année dernière, j'ai inscrit trois buts mais je n'étais pas bon. Cette saison, j'espère arriver à dix buts. Il faut que je me crée plus d'occasions. C'est un peu ce que je suis parvenu à faire dernièrement en club et avec l'Argentine. Mais il faut vraiment que je pense à marquer et, pour ça, que je sois positionné le plus haut possible. Quitte ensuite à faire les efforts pour récupérer le ballon si on le perd. Mais ça, ça va désormais."

Attaquer et défendre, qu'est ce qui a changé depuis Ancelotti ?

"Oui mais c'était un peu différent. A l'époque (avec Ancelotti), je faisais les efforts pour bien me replacer afin que mes partenaires récupèrent la balle. Aujourd'hui je cours et je récupère le ballon. Mais il est vrai qu'avant je pensais que ce n'était pas possible. A force d'essayer, j'ai compris qu'on pouvait allier ces deux facettes : récupérer le ballon et faire un bon match sur le plan offensif. Le coach m'y a aussi encouragé et j'ai compris que cela m'aiderait à gagner ma place de titulaire."

Son entente avec Ibrahimovic

"Je comprends mieux ses mouvements. S'il décroche et vient dans ma zone, c'est à moi de me déplacer dans sa position pour marquer ou prendre l'espace libre. Sur les derniers matchs, nous avons bien combiné."

Sa prolongation de contrat

"Le club a parlé avec mon agent. Pour l'instant, il n'y a rien de concret mais je pense en effet que je vais prolonger à Paris. C'est ma volonté et aussi celle du club. Je laisse les discussions aller à leur terme mais je suis très content à Paris. Pour la durée ? Je n'en ai pas parlé avec mon agent, mais plus long ce sera, meilleur ça sera."

Sa relation avec Nasser Al-Khelaïfi

"C'est très agréable d'entendre ce type de propos (qu'il serait le premier et le dernier joueur du projet). Tous les joueurs veulent venir à Paris car c'est une grande équipe qui joue la Ligue des champions chaque saison. Moi je suis arrivé avant tout ça et j'avoue que je suis très heureux d'être encore ici. Et si je peux continuer..."

Des velléités de départ à la fin de la saison dernière ?

"Mon intention n'était pas de partir, mais je voyais que le club voulait se renforcer et recruter de grands joueurs. Donc, à la fin de la saison, j'ai demandé au président s'il avait vraiment besoin de moi ou s'il voulait que je laisse la place à un autre. Il m'a dit non, qu'il était derrière moi. Sa confiance est aussi une des raisons de ma transformation. J'ai voulu lui montrer qu'il avait eu raison de me garder."

Enfin heureux à Paris

"Je l'ai toujours été. Ensuite, tu joues bien ou pas. C'est ça qui modifie un peu ton humeur. Mais je suis très content ici et ma femme aussi."

La maîtrise de la langue française

"Ma première saison au PSG, j'ai fait ma vie. Les cours avec Lugano, on rigolait beaucoup mais on ne travaillait pas trop. Ensuite j'ai changé d'attitude. J'ai compris que ce n'était pas bon de ne pas pouvoir échanger. Là encore, c'est ma femme qui m'a poussé. Elle a commencé à prendre des cours à la maison. Mais moi, j'ai appris sur le tas."

Le match de demain face au F.C Barcelone

"C'est une rencontre excitante et très importante pour conserver la première place du groupe. Cela nous permettrait de tomber sur une équipe un peu moins forte au tour suivant. Mais cela va aussi nous permettre de savoir si nous sommes au niveau du F.C. Barcelone. A ce sujet, j'espère que nos deux éliminations en quarts de finale nous serviront. La clé c'est d'aller gagner à l'extérieur contre une grande équipe. Le jour où nous gagnerons à Barcelone, nous pourrons dire que nous sommes à leur niveau. On est capables de battre les grandes équipes de Ligue 1, mais les grandes équipes européennes sont au nombre de six ou sept. Et on doit obtenir une victoire référence sur le terrain d'une de ces formations. A domicile, nous sommes très forts, il y a les supporteurs, la famille, des éléments qui te donnent un petit truc en plus. Mais ce n'est pas la même chose de gagner à domicile et à l'extérieur."

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