"Recruter un joueur de très haut calibre, c'est dix-huit mois à deux ans de préparation. Le problème le plus complexe pour un club survient quand il doit remplacer son meilleur attaquant. C'est ce qui est le plus difficile car vous n'avez pas le droit à l'erreur. L'avantage du PSG, c'est qu'il bénéficie d'un certain confort. Il a à la fois le temps et l'argent, même si on ne connaît pas encore précisément quelle sera la capacité d'investissement du club en raison des contraintes du fair-play financier. C'est un paramètre nouveau qui ne pesait pas sur le club il y a trois ans. A l'époque, rien n'empêchait le propriétaire qatari de signer un chèque de 200 millions d'euros. Recruter une image, un faiseur de buzz, c'est l'erreur à ne pas commettre. L'approche doit être avant tout sportive. Ce doit être un leader sur le terrain et il le sera dans le vestiaire. Un grand joueur finit toujours par laisser son empreinte sur l'équipe, sur le club," a déclaré l'ancien directeur sportif de Liverpool dans France Football.