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Cdl PSG : ASSE : Notes > Paris sans briller

Publié le 14 Janvier 2015 à 13h45 par Ted75
Cdl  PSG : ASSE : Notes > Paris sans briller
En quart de Coupe de la Ligue, Paris a décroché une qualification importante dans le contexte actuel du côté de Saint-Etienne (0-1). Les Parisiens ont compté sur un but peu académique d'Ibrahimovic pour s'en sortir. Dans le contenu, cela reste toutefois peu convaincant...

Homme du match :

Verratti (6.5) : Pas titulaire à Bastia, ce qui paraissait étrange, le milieu italien était cette fois aligné d'entrée à Geoffroy-Guichard. Motta étant très effacé à ses côtés, c'est lui qui a pris ses responsabilités et s'est comporté en patron de l'entrejeu. Avec des dribbles courts qui ont souvent déstabilisé les Stéphanois. A son crédit, un sauvetage sur sa ligne sur un corner et une belle ouverture pour Lucas, qui a gâché l'offrande (68e).

Reste de l'équipe :

Douchez (6.5) : Le si décrié gardien numéro 2 a vécu sans doute l'un de ses meilleurs sinon son meilleur match sous les couleurs du PSG depuis son arrivée à l'été 2011. Déjà, c'est l'une des rares rencontres où il n'a pas encaissé de but. Surtout, il a été décisif en sortant une parade magnifique sur une tête de Van Wolfswinkel promise à aller au fond (86e).

Marquinhos (6) : Comme souvent, le jeune défenseur a été propre dans ses interventions, même s'il se fait un peu devancer par Van Wolfswinkel sur l'occasion sortie par Douchez. Mais pas évident pour lui de s'adapter à ce poste de latéral droit. Dans le couloir, il a d'ailleurs été peu soutenu par ses partenaires, Lucas dézonant beaucoup dans l'axe.

T. Silva (6) : En dehors d'une mauvais relance dans la surface (85e), le capitaine parisien a sorti un très bon match, dans ses interventions et ses anticipations. Il a notamment réalisé une bonne intervention sur Hamouma suite à un centre dangereux de Van Wolfswinkel en fin de partie.

D. Luiz (5) : De moins en moins convaincant le défenseur chevelu. Parfois dépassé dans les airs, ses relances ont été la plupart du temps hasardeuses. Cela n'a pas permis à Paris de construire correctement des actions de derrière.

Digne (4) : Médiocre. Souvent débordé, le latéral n'a jamais existé. Offensivement, son apport a été limité avec de mauvais centres. Et défensivement, son manque de confiance criant l'a amené à concéder des corners un peu bêtes en fin de partie.

T. Motta (4) : Hors du coup. Physiquement, mentalement, techniquement, le milieu parisien n'est que l'ombre de lui-même. Il n'a jamais influé sur le jeu et s'est souvent contenté du minimum, laissant à son compatriote Verratti la conduite des offensives.

Matuidi (5) : L'homme aux trois poumons n'évolue pas, lui aussi, à son meilleur niveau. Toujours aussi inefficace balle au pied, son abattage ne permet plus à Paris de gratter des ballons dans l'entrejeu. A son actif, une belle occasion avec une frappe du droit sortie par Ruffier.

Lucas (5.5) : On sait que le Brésilien peut faire la différence à tout moment balle au pied. Mais ce mardi soir, il n'a pas été en réussite dans ses dribbles. Il se créé tout de même une belle occasion où, lancé par Verratti, il contourne Ruffier avant de frapper à côté (68e). Et finit par être passeur décisif sur un très bon centre pour Ibrahimovic (72e).

Pastore (4.5) : Une bonne entame et puis pas grand-chose. Il faut dire qu'il n'a pas été aidé par le manque d'appels devant lui. Mais cela n'empêche d'attendre mieux de sa part, alors qu'il était censé prendre plus de responsabilités à ce poste plus avancé. Auteur cependant d'un bon décalage pour Lucas sur le but parisien. Remplacé par Rabiot.

Ibrahimovic (5.5) : Même en méforme, il réussit toujours à être décisif. Sur une déviation de la poitrine, suite à un centre de Lucas, il est parvenu à battre l'invincible Ruffier (72e), en grande forme actuellement. En dehors de cela, il a encore paru emprunté, pataud balle au pied. Il a beaucoup décroché pour toucher des ballons et servir de point d'appui.

Blanc : L'entraîneur parisien avait choisi d'aligner la meilleure équipe possible, avec Marquinhos aligné en lieu et place de Van der Wiel, le fameux trio du milieu et les mêmes hommes qu'à Bastia devant. L'équipe a bien démarré mais a ensuite dominé bien stérilement avec un jeu de possession inefficace. Blanc n'a opéré qu'à un changement (Rabiot à la place de Pastore) avec la volonté de densifier le milieu. Mais le bloc a reculé davantage. Et c'est à partir de là que les Verts ont bousculé les Parisiens.

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