Homme du match :
Verratti (7.5) : Comme face à Chelsea, le petit milieu italien a encore fait montre de caractère dans un gros match. Très disponible, il n'en a pas fait trop balle au pied et a parfaitement mené les offensives parisiennes. Trop petit pour reprendre un corner (14e), il a réalisé en seconde période une belle percée plein axe suivie d'une passe dans le bon tempo pour Pastore (62e).
Reste de l'équipe :
Sirigu (5) : Soirée tranquille pour le portier italien, tout juste vigilant sur une frappe pas franchement dangereuse de Moutinho (35e). Encore défaillant dans son jeu au pied.
Van der Wiel (3.5) : Le plus mauvais Parisien incontestablement. En difficulté dans son couloir, il n'a rien apporté offensivement avec beaucoup de mauvais choix, de déchet dans son jeu. Une des actions du match en seconde période, avec une sortie de balle remarquable, a notamment abouti à une mauvaise passe de sa part.
Marquinhos (7) : Il devient une valeur sure pour le club. Profitant du repositionnement de David Luiz au milieu, le jeune défenseur a encore été impeccable dans toutes ses interventions. Il a notamment bien bloqué Martial, sur une incursion du Monégasque d'entrée (3e), et s'est toujours bien placé face à son adversaire.
T. Silva (7.5) : Même si les Monégasques ont été peu dangereux, il a confirmé son retour au premier plan. Il s'est encore comporté en patron en étant autoritaire dans les duels et précis à la relance.
Maxwell (6.5) : Timoré depuis le début de l'année 2015, on a retrouvé le Maxwell en jambes. Pas inquiété en défense, il a beaucoup apporté dans son couloir, avec notamment un bon ballon en cloche pour Matuidi en première période (25e), et un geste astucieux pour ressortir proprement le ballon (72e). Le fait que Pastore ait beaucoup plongé de son côté l'a aidé à bien combiner.
D. Luiz (5.5) : Alors, oui, il apporte indéniablement par son impact physique, avec notamment une seconde période agressive où il a mangé dans les duels les Monégasques dans son secteur. Mais ses relances hasardeuses, ses raids sur le côté gauche, où les joueurs ne manquaient pas, et son absence de rigueur tactique en font parfois un danger pour l'équipe. Il lui arrive ainsi de sortir du match sans raison.
Matuidi (6) : Très actif pour proposer des solutions, notamment sur le côté gauche, il a adressé une belle remise pour Lavezzi (25e), et n'a pas cadré une reprise de l'extérieur du pied gauche (55e). Quelques pertes de balle. Remplacé par Rabiot (75e), auteur d'une entrée cataclysmique. Trop tendre, trop nonchalant, il a failli couter cher sur une remise risquée en retrait vers sa défense ou un contrôle trop long aux abords de sa surface.
Pastore (7) : Il a vraiment ébloui le jeu parisien et il aurait pu être encore mieux noté s'il n'avait pas gâché deux belles opportunités : une reprise trop molle, après un une-deux avec Lavezzi (53e), et surtout une occasion en or, bien lancé par Verratti, où il pique son ballon à côté face à Subasic (62e). Au-delà de ça, il a été très important pour amener ce liant qui manque souvent entre les milieux et les attaquants. Parfois à gauche, parfois à droite, il a été plus utile dans l'axe après la pause, avec quelques belles remontées de balle et des décalages précis. A son crédit, encore, de bons services pour Lavezzi (16e, 45e).
Lavezzi (4) : L'Argentin a été volontaire, notamment dans ses appels dans la profondeur, une caractéristique rare chez les attaquants parisiens. Mais il a beaucoup raté : auteur d'un bon service pour Cavani (16e), il n'a cadré deux frappes du gauche (25e, 29e), et se fait bien reprendre par Wallace dans la surface (21e). Plus émoussé après la pause, malgré un bon service pour Pastore (53e), il a cédé sa place à Bahebeck, auteur lui aussi d'une entrée médiocre.
Cavani (4) : On ne peut pas lui reprocher son activité incessante, avec parfois un repli remarquable. Positionné entre la pointe et la gauche, lorsque Pastore prenait l'axe, l'Uruguayen a manqué deux belles occasions lui aussi : une frappe repoussée par Subasic (16e), une autre au-dessus après un crochet sur Touré (45e). Bien plus discret après la pause. Il va pourtant sans doute enchaîner par le match de Coupe de France mercredi face au même adversaire au Parc...
Blanc : Son équipe était cohérente avec tous les absents. Et il ne peut pas grand-chose si son banc est trop tendre, avec des jeunes formés au club. Rabiot et Bahebeck ont ainsi été médiocres et ne sont pas près de bousculer les titulaires. Gros casse tête à venir pour l'entraîneur parisien avec les réceptions de Monaco, en Coupe mercredi, et Lens, en Ligue 1 samedi prochain. Car avant le grand match de Chelsea le 11 mars prochain, il va falloir bien gérer les temps de jeu de chacun. En espérant, également, le retour de certains blessés (Cabaye, Motta en tête).
