Les représentants du Paris SG (le président du directoire du club Jean-François Meaudre, et le responsable du secteur professionnel parisien Jean-Michel Moutier, accompagnés des avocats du club et des joueurs), et ceux de Penarol, ont été entendus par la commission composée de trois juges, "un quart d'heure chacun", a indiqué à l'AFP le directeur général du club de Penarol, Rafael Gimenez.
Les deux internationaux, estimant être libres de tout engagement, s'étaient engagés en juillet pour quatre ans avec le PSG. Mais le club uruguayen de Penarol, qui considère que ces deux internationaux lui appartiennent encore, conteste la validité de ces transferts.
Ils avaient été qualifiés dans un premier temps par la FIFA qui leur avait délivré une autorisation provisoire le 19 aout. L'instance internationale avait ensuite suspendu leur enregistrement le 1er septembre. Ils n'ont plus joué depuis.
Après un appel du Paris SG, la FIFA a maintenu sa décision le 23 septembre.
"Il n'y avait pas de faits nouveaux (...). Nous sommes optimistes quant au résultat, dans la mesure où nous avons le droit avec nous", a déclaré M. Gimenez à l'AFP. Penarol s'appuie sur une convention locale selon laquelle les joueurs sont automatiquement reconduits pour deux ans, même s'ils n'ont pas de contrat, s'ils jouent au moins un match avec le club.
Du côté des dirigeants parisiens, injoignables lundi soir, ils estiment eux-aussi "avoir le droit avec (eux)". "Un joueur qui n'a pas de contrat signé est libre selon les règlements internationaux", avait indiqué Jean-Michel Moutier, expliquant que la législation uruguayenne ne "respectait pas les règlements de la FIFA en matière de transferts".
par l'AFP