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L1 PSG : Lens : Notes > Paris monte en puissance avant Chelsea

Publié le 08 Mars 2015 à 12h25 par Ted75
Face à Lens, ce samedi après-midi, le PSG a régalé le Parc. Un pressing plus haut, un jeu plus vertical, une intensité plus importante : Paris a affiché un visage séduisant face aux Sang et Or. Seul bémol : l'efficacité. A rectifier mercredi prochain face à Chelsea...
Homme du match :
Verratti (7.5) : Le petit Italien a encore été grand. C'est lui qui régule l'activité au milieu de terrain. A la récupération (5e, 6e, 27e), mais également à l'animation du jeu. Avec bon nombre de décalages, à l'image d'un parfait vers Van der Wiel (25e), et de passes dans le bon tempo, comme ce service pour Ibrahimovic (14e), ou cette passe en or pour Lavezzi (52e), une copie de celle faite à Cavani mercredi dernier face à Monaco. Puisqu'il est jeune et qu'il a encore une marge de progression, il doit encore se perfectionner dans ses décisions aux 20 mètres, zone où il préfère toujours passer que faire la frappe (7e, 16e). Et quand il tente sa chance, sa frappe est trop molle (53e). Remplacé par Pastore (67e), qui semble sur un nuage actuellement. Toujours précieux par sa vision du jeu impeccable, il a fait une grosse entrée. Son bilan ? Une passe décisive pour Matuidi, sur un centre bien enroulé de la droite (80e), et surtout un joli but, après un une-deux avec Ibrahimovic et une belle volée dans la surface (82e).

Reste de l'équipe :
Sirigu (5.5) : Comme souvent ces derniers temps, le portier italien n'a pas eu beaucoup à s'employer. Tout juste vigilant pour repousser une frappe de Chavarria (17e), et capter une tête de Coulibaly (90e+3). Et impuissant sur le but de Touzghar (68e).

Van der Wiel (5.5) : Le Néerlandais n'évolue pas encore à son meilleur niveau. Avec une qualité inégale au niveau de ses centres et donc un apport offensif insuffisant. Il s'est pourtant démené pour venir dans la surface mais il a trop appuyé sa première frappe, qui s'est envolée (20e), alors que sa deuxième a fini sur la barre (89e). A son crédit, il provoque le penalty amenant le deuxième but (58e).

Camara (6.5) : Le joueur le plus ancien au club (depuis 2007) a du mérite. Il n'avait plus été titulaire depuis le 21 janvier et un match de Coupe face à Bordeaux. Si l'adversité était faible, il a su réaliser une bonne prestation, se mettant de suite dans le bon tempo. Des dégagements et interventions bien sentis pour repousser le danger sur les rares incursions lensoises.

D. Luiz (7) : Grosse activité, encore, du Brésilien, qui semble avoir des fourmis dans les jambes. Il n'a cessé de faire les allers-retours entre la défense, le milieu, et la surface adverse pour apporter le danger sur les coups de pieds arrêtés. Buteur sur un coup franc limpide (43e), il s'était signalé auparavant par une tête au-dessus (1e), une autre repoussée par Riou (16e), et un enchaînement contrôle de la poitrine-retourné acrobatique qui a échoué juste au-dessus (33e). Auteur de bonnes interceptions (12e, 17e, 21e, 47e), il est toutefois fautif sur le but lensois, en étant en retard sur Touzghar (68e). =

Maxwell (6) : Le jeu parisien ayant penché à droite, on a peu vu le latéral brésilien, qui s'est contenté du minimum. Tout juste auteur d'un bon retour devant Touzghar dans la surface (53e). Peut-être s'est-il économisé en vue du grand rendez-vous de mercredi prochain...

Rabiot (6.5) : En net progrès. Le milieu formé au club a alterné entre la position de relayeur et celle de sentinelle. Avec autant de succès. Il a surtout été plus présent dans son jeu vers l'avant. Preuve en est cette récupération suivie d'une belle passe en profondeur pour Ibrahimovic (18e).

T. Motta (6.5) : Pour son retour de blessure, l'Italo-Brésilien a su donner le tempo au jeu parisien. Emprunté depuis le début de la saison, il a cette fois-ci joué vite vers l'avant, en distribuant souvent en une touche pour bien orienter le jeu. De plus, ses coups de pieds arrêtés ont été globalement bien tirés. Remplacé par Matuidi (72e), volontaire et qui a marqué en se jetant bien sur un centre de Pastore (80e), et aurait pu bénéficier d'un nouveau service de l'Argentin mais son tir a été bien capté au sol par Riou (90e+2).

Lavezzi (6) : Sa faculté à prendre les espaces dans la profondeur reste intéressante. Et cela a provoqué pas mal de fautes lensoises. Son souci récurrent ? L'efficacité. Avec comme point d'orgue, son incroyable occasion où il dribble le gardien et a le but ouvert. Mais il réalise un contrôle de trop et se fait reprendre par Baal (52e). En fin de match, il s'est distingué par une bonne remise pour son compère Cavani (76e), et une tête pas assez puissante pour tromper Riou (88e).

Bahebeck (3.5) : Il a quasiment tout raté sur son passage. Sorti sous quelques sifflets, l'attaquant parisien devra oublier au plus vite cette partie. Son loupé face au but, même s'il était hors-jeu (8e), l'a sans doute perturbé. Entre chute au moment de centrer (13e), passe manquée (35e), et mauvais choix (55e, 58e), il a encore prouvé qu'il n'avait pas sa place pour un club de ce standing. Remplacé par Cavani (67e), qui semble meilleur dans ses contrôles et conduites de balle. L'Uruguayen a toutefois encore manqué une belle occasion face à Riou (76e).

Ibrahimovic (6) : Capitaine du jour, le Suédois était en jambes pour son retour de suspension de deux matches. Disponible pour combiner avec ses milieux, il a de suite été dangereux en reprenant au-dessus un centre de Van der Wiel (3e) et, surtout, en trouvant la barre sur une frappe du gauche (14e). Pas en réussite sur ses coups francs (11e, 32e), il a encore raté un face-à-face en n'assurant pas son ballon piqué face à Riou (18e), et a buté une nouvelle fois sur le portier lensois en deuxième période sur un tir repoussé du bout des gants (64e) et une frappe lointaine (66e). Il a fini par inscrire son 12e but de la saison en Ligue 1, sur penalty (60e), et adresser une belle passe décisive, en louche, à Pastore (82e).

Blanc : Match bien géré par l'entraîneur parisien, qui a fait tourner à bon escient et effectué un coaching gagnant (Matuidi et Pastore notamment). La philosophie prônée par le Cévenol porte enfin ses fruits après une première partie de saison médiocre. Dans les enchaînements, les combinaisons, le jeu dans les petits espaces, on est en train de retrouver le PSG de l'automne 2013...
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