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L1 PSG : Souvenirs de... OM-PSG - octobre 2013 (1-2)

Publié le 02 Avril 2015 à 13h58 par Ted75
A l'approche du grand rendez-vous entre l'OM et le PSG du 5 avril prochain, PlanètePSG vous propose de replonger dans certaines confrontations marquantes entre les deux clubs au Vélodrome. Neuvième et dernier volet : l'épisode d'octobre 2013.

6 octobre 2013 – OM-PSG : 1-2. Buteurs : A. Ayew sp (34e) pour l'OM ; Maxwell (45e), Ibrahimovic sp (66e) pour le PSG. Expulsion : T. Motta (31e) pour le PSG



Equipe du PSG : Sirigu – Van der Wiel, Marquinhos, Alex, Maxwell – Verratti, T. Motta, Matuidi – Cavani (Lucas, 81e), Ibrahimovic (cap.) (Camara, 76e), Lavezzi (Rabiot, 37e).

La victoire de la solidarité. Nous sommes le 6 octobre 2013 et le PSG était au meilleur de sa forme avant d'aborder cette rencontre au Vélodrome. Leader en L1, Paris vient de réaliser un match référence en Ligue des champions, remporté 3-0 face au Benfica Lisbonne. Tout le contraire de Marseille, qui s'est incliné sur le même score à Dortmund cinq jours plus tôt. Cet OM-PSG a donc un gout de revanche pour les Phocéens. A plus d'un titre.

Et ils allaient d'ailleurs le démontrer d'entrée en imposant un gros rythme. Valbuena, sur coup franc (12e) puis Jordan Ayew et encore Valbuena sur la même action (21e) sollicitaient ainsi Sirigu au cours d'une première demi-heure intense. Sans génie, Paris subissait. Mais allait être victime d'un grossier fait de jeu. 30e minute : Thiago Motta manquait son contrôle dans la surface sur un centre venu de la droite. Valbuena était à l'affut et se faisait déséquilibrer par l'Italo-Brésilien. Le contact était réel mais les deux hommes avaient le pied levé aussi haut. Après 52 secondes de réflexion, l'arbitre Mr Turpin expulsait directement le milieu parisien. Très sévère. Tous les Parisiens étaient forcément remontés autour de l'arbitre et Verratti récoltait un jaune pour contestation. Quatre minutes après avoir obtenu ce penalty, André Ayew pouvait enfin le tirer et prenait à contre-pied Sirigu (1-0, 34e).

Le Vélodrome s'enflammait, un bruit assourdissant à la mesure de l'attente de cette ouverture du score pour ces supporters. Ils allaient toutefois vite déchanter... Pour équilibrer son équipe, Laurent Blanc faisait d'abord sortir Lavezzi pour lancer Rabiot et laissait le duo Cavani-Ibrahimovic devant dans une sorte de 4-3-2. Et Marseille reculant étrangement, Paris pouvait pointer le bout de son nez. Sur un coup franc excentré, Maxwell trouvait Ibrahimovic, auteur d'une reprise repoussée par Mandanda (40e). Le portier marseillais sera moins irréprochable sur l'action d'après. Le ballon naviguait de gauche à droite. Van der Wiel envoyait un centre piqué pas forcément bien ajusté. Mais y croyant jusqu'au bout, Maxwell profitait d'une sortie hasardeuse du gardien adverse pour marquer de la tête juste avant la pause (45e).

Un vrai coup de boost pour un PSG revigoré. Après la pause, l'OM pataugeait quand Paris restait solidaire dans les efforts en resserrant au maximum les lignes. Cela n'empêchait pas Payet d'armer un tir repoussé de manière peu académique par SIrigu (62e). Mais une alerte sans suite. Car les Parisiens allaient encore se montrer dangereux sur coup de pied arrêté. Alex déviait vers Cavani, repris in extremis par Mandanda. Marquinhos suivait bien et se faisait faucher par André Ayew dans la surface. Penalty logique. Ibrahimovic prenait à contre-pied Mandanda et assommait tout le Vélodrome (1-2, 66e).

La fin de match était irrespirable mais Paris tenait bon grâce aux efforts incommensurables d'un Matuidi infatigable et des bonnes entrées de Camara et Lucas, l'un pour bien solidifier l'arrière-garde, l'autre pour gagner du temps sur des coups francs provoqués. On notera tout de même l'arbitrage de Mr Turpin qui fera encore parler avec deux jaunes distribués à Ibrahimovic et Cavani lors de leurs sorties pour gain de temps. Grotesque. Il n'expulsera pas non plus Fanni, coupable d'une faute qui aurait mérité un deuxième jaune (73e). Qu'importe. Contre vents et marées, le PSG empochait là un succès précieux acquis au mental. Et qui lancera un bel automne. A l'opposé, l'OM enchaînera les revers et Elie Baup finira par se faire remplacer par José Anigo. Ce dernier qui a récemment affirmé que ce match avait provoqué une cassure par rapport aux supporters.

A dix contre onze, les Parisiens ont fait corps. Ça rappelle quelque chose...
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