Equipe du PSG : Alonzo – El Karkouri (Letizi, 55e), Déhu (cap.), Pierre-Fanfan, Sorin – Mendy, M'Bami, Cana, Ljuboja (Reinaldo, 72e) – Fiorese, Pauleta (Cubilier, 89e).
Ce match est sans aucun doute le symbole de ce PSG label 2003-2004. Entraînés par Vahid Halilhodzic, les Parisiens livraient à ce moment-là une saison surprenante avec un jeu essentiellement basé sur une grosse solidarité et un certain opportunisme en contres grâce au serial buteur Pedro Miguel Pauleta. A Nice, lors d'un match situé également en avril, il s'agissait de préserver sa deuxième place derrière l'intouchable leader lyonnais. Et les affaires commençaient mal lorsque Laslandes ouvrait la marque sur un bon mouvement collectif (16e). Cela ne décourageait pas pour autant Paris, qui se procurait plusieurs opportunités par Pauleta et Fiorese. Mais dès la reprise, le club de la capitale perdait son gardien. En voulant s'interposer hors de sa surface devant l'échappée de Daniel Meslin, Jérôme Alonzo emmenait dans sa course l'attaquant niçois et se faisait expulser (55e).
Equipe du PSG : Edel – Jallet, Armand, Sakho, Tiéné – Giuly (Luyindula, 72e), Makelele (cap.), Chantôme, Nenê (Ceará, 88e) – Erding (Clément, 65e), Hoarau.
Un Nenê dans tous les bons coups puisque sur une de ses frappes mal repoussée par Ospina, Armand triplait la mise en vrai renard des surfaces en fin de partie (74e). Un large et joli succès pour le club parisien, qui poursuivait sa belle aventure. Mais l'élimination en Ligue Europa un mois plus tard face à Benfica, ainsi qu'un revers douloureux à Marseille (2-1) freineront les hommes de Kombouaré dans leur quête de Ligue des champions.
Equipe du PSG : Douchez – Jallet (Van der Wiel, 69e), Alex, T. Silva (cap.), Armand (Pastore, 69e) – Chantôme (Hoarau, 80e), Matuidi, Maxwell – Ménez, Ibrahimovic, Lavezzi.
La crise couvait au PSG. La semaine d'avant, Zlatan Ibrahimovic avait poussé un gros coup de gueule à la mi-temps du match PSG-Troyes. Envers ses partenaires, il leur avait affirmé que même ses enfants jouaient mieux qu'eux. La situation n'était pas plus confortable pour Carlo Ancelotti et les rumeurs évoquaient alors, déjà, son départ du club. La rencontre était tendue et, dans son 4-3-3, Paris dominait stérilement. Tout se décidait dans le dernier quart d'heure lorsque Cvitanich humiliait littéralement Van der Wiel, qui prenait un petit pont, et Thiago Silva, effacé sur une feinte magistrale, avant de laisser le soin à Bauthéac de marquer en deux temps face à Douchez (76e). Ancelotti était fou furieux et se calmait à peine lorsque Zlatan Ibrahimovic égalisait sur un coup franc limpide (82e).