Samedi soir, le PSG a officialisé son cinquième titre de champion de France. Non sans avoir souffert tout au long de la saison. Retour sur les matches marquants de cet exercice 2014-2015, première partie.
Reims-PSG (2-2), 1ere journée, Annonciateur de la suite
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8 aout 2014 – Reims-PSG 2-2 (Oniangué, 22e, Devaux, 34e pour Reims ; Ibrahimovic, 7e, 63e pour le PSG). Equipe du PSG : Sirigu – Van der Wiel, Marquinhos, T. Silva (cap.), Digne – Verratti (Chantôme, 87e), T. Motta, Pastore – Lucas (Bahebeck, 72e), Ibrahimovic, Cavani.
Le PSG ouvre sa saison de Ligue 1 par son plus court déplacement, du côté de Reims. Lancés par un trophée des Champions glané quelques jours auparavant, à Pékin, face à Guingamp (2-0), les Parisiens semblaient dans les meilleures dispositions pour aborder cette rencontre. Leur entame était d'ailleurs pressante. Un but précoce d'Ibrahimovic, servi par un Pastore qui avait récupérer le ballon haut dans l'entrejeu (0-1, 7e), une occasion incroyable de Lucas, qui s'emmêlait les pinceaux dans la surface et oubliait Ibrahimovic idéalement démarqué (17e), un poteau trouvé par «Ibra» sur une action bien lancée par Verratti (18e), et enfin un penalty manqué par le Suédois (20e). Etouffé, Reims pouvait s'estimer heureux. L'orage était passé dans tous les sens (il avait plu des cordes ce soir-là).
Car Paris a toujours cette manie de se déconcentrer. La preuve sur deux actions. D'abord un coup franc de Diego repris victorieusement par Oniangué devant l'apathie de la défense parisienne (1-1, 22e). Puis une action lumineuse de Devaux, relayée par Charbonnier et conclue par le premier dans la surface (2-1, 34e). Un scénario renversant qui rendait stoïque Thiago Silva, à peine de retour de sélection et déjà titulaire. Habituellement apte à pousser des coups de gueule, le capitaine parisien semblait aussi passif que ses partenaires. Heureusement pour le PSG, Ibrahimovic, encore servi par Pastore, remettait les équipes à égalité sur un centre-tir qui surprenait Placide après l'heure de jeu (2-2, 63e). Malgré d'autres opportunités parisiennes, le score en restait-là. Un match qui symbolisait l'inconstance parisienne au cours d'un match. Inconstance que l'on retrouvera régulièrement au cours de la première partie de saison...
PSG-OM (2-0), 13eme journée, Paris calme le leader
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9 novembre 2014 – PSG-OM 2-0 (Lucas, 38e, Cavani, 85e, pour le PSG). Equipe du PSG : Sirigu – Aurier, T. Silva (cap.), D. Luiz, Maxwell – Verratti (Cabaye, 66e), Matuidi, Pastore (Marquinhos, 88e) – Lucas, Cavani, Lavezzi (Ibrahimovic, 66e).
Le gros choc de ce mois de novembre. Ayant échappé au pire la semaine précédente à Lorient (victoire 2-1 après avoir été mené et largement dominé en première période), Paris abordait cette affiche sans réelles certitudes. D'autant qu'Ibrahimovic, très attendu avant ce PSG-OM après son absence de six semaines due à sa talalgie, débute sur le banc. En face, l'OM était en pleine bourre, fort de ses 9 succès en 10 matches, et débutait bien mieux cette partie. Les occasions franches étaient là mais Gignac touchait le poteau sur un corner repris de la tête (5e), avant qu'Alessandrini n'ait deux belles occasions sur des frappes à mi-distance (7e, 30e).
Loin d'être au niveau, le PSG faisait le dos rond. Avant de se montrer enfin. Une alerte signée Pastore sur un corner dévié par Lucas (21e) avant le réveil. Une ouverture de Thiago Silva trouvait Lavezzi, qui combinait avec Cavani sur la gauche de la surface. Le centre de l'Argentin était mal jugé par Mendy, dépassé par le jaillissement de Lucas, qui contrait son dégagement et trompait Mandanda (1-0, 38e). Le plus dur était fait. Plus émoussé après la pause, l'OM subissait beaucoup plus malgré une belle occasion pour Gignac, suite à une relance manquée de SIrigu (52e). L'entrée d'Ibrahimovic amenait plus de poids à l'attaque parisienne, même si c'est Cavani qui doublait la mise en reprenant de la tête un centre parfait d'Aurier (2-0, 85e). Le Suédois qui préférera faire le show en fin de partie en voulant absolument marquer, quitte à oublier ses partenaires. Qu'importe puisque Paris s'impose face à son meilleur ennemi et poursuit sa remontée.
Bastia-PSG (4-2), 20eme journée, Point d'orgue des difficultés parisiennes
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10 janvier 2015 – Bastia-PSG : 4-2 (Boudebouz, 32e sp, Modesto, 45e, Palmieri, 56e, 89e pour Bastia ; Lucas, 10e, Rabiot, 20e, pour le PSG). Equipe du PSG : Douchez – Van der WIel, T. Silva (cap.), D. Luiz, Maxwell ( Cabaye (Verratti, 54e), Rabiot, Matuidi (Bahebeck, 69e) – Lucas, Ibrahimovic, Pastore.
Premier match de la deuxième partie de saison et comme un air de déjà-vu. L'inconstance parisienne caractérisée une nouvelle fois par ce déplacement à Furiani. La première demi-heure est pourtant de qualité. Dans un contexte pas évident, avec les attentats qui ont touché la capitale la veille notamment, Paris allait démarrer tambour battant. Une ouverture lumineuse de Cabaye trouvait d'abord Lucas, qui surgissait devant Areola et le lobait (0-1, 10e). Puis Rabiot récupérait un ballon haut et, avec le relais de Pastore, donnait le break au PSG (0-2, 20e). Début idéal. Avant une grosse rechute.
Boudebouz, sur un penalty provoqué par la main de Van der Wiel (1-2, 32e), et Modesto, sur un corner au cours duquel toute la défense parisienne est dépassée (2-2, 45e) redonnaient ainsi espoir au bouillant public de Furiani avant la pause. Avant le chef d'œuvre de Palmieri. Sur un corner mal repoussé, le gaucher bastiais envoyait une merveille de volée du... droit qui fusillait Douchez (3-2, 56e). Thiago Silva frappera bien la barre sur un coup franc de Lucas (70e), cela ne révoltera pas pour autant son équipe. Pis, Paris encaissait un quatrième but par ce même Palmieri, oublié dans la surface et qui reprenait d'un tacle rageur un centre de la droite (4-2, 89e). Sombre soirée à Furiani pour le PSG, qui se reprendra toutefois bien vite...
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Car Paris a toujours cette manie de se déconcentrer. La preuve sur deux actions. D'abord un coup franc de Diego repris victorieusement par Oniangué devant l'apathie de la défense parisienne (1-1, 22e). Puis une action lumineuse de Devaux, relayée par Charbonnier et conclue par le premier dans la surface (2-1, 34e). Un scénario renversant qui rendait stoïque Thiago Silva, à peine de retour de sélection et déjà titulaire. Habituellement apte à pousser des coups de gueule, le capitaine parisien semblait aussi passif que ses partenaires. Heureusement pour le PSG, Ibrahimovic, encore servi par Pastore, remettait les équipes à égalité sur un centre-tir qui surprenait Placide après l'heure de jeu (2-2, 63e). Malgré d'autres opportunités parisiennes, le score en restait-là. Un match qui symbolisait l'inconstance parisienne au cours d'un match. Inconstance que l'on retrouvera régulièrement au cours de la première partie de saison...
Loin d'être au niveau, le PSG faisait le dos rond. Avant de se montrer enfin. Une alerte signée Pastore sur un corner dévié par Lucas (21e) avant le réveil. Une ouverture de Thiago Silva trouvait Lavezzi, qui combinait avec Cavani sur la gauche de la surface. Le centre de l'Argentin était mal jugé par Mendy, dépassé par le jaillissement de Lucas, qui contrait son dégagement et trompait Mandanda (1-0, 38e). Le plus dur était fait. Plus émoussé après la pause, l'OM subissait beaucoup plus malgré une belle occasion pour Gignac, suite à une relance manquée de SIrigu (52e). L'entrée d'Ibrahimovic amenait plus de poids à l'attaque parisienne, même si c'est Cavani qui doublait la mise en reprenant de la tête un centre parfait d'Aurier (2-0, 85e). Le Suédois qui préférera faire le show en fin de partie en voulant absolument marquer, quitte à oublier ses partenaires. Qu'importe puisque Paris s'impose face à son meilleur ennemi et poursuit sa remontée.
Boudebouz, sur un penalty provoqué par la main de Van der Wiel (1-2, 32e), et Modesto, sur un corner au cours duquel toute la défense parisienne est dépassée (2-2, 45e) redonnaient ainsi espoir au bouillant public de Furiani avant la pause. Avant le chef d'œuvre de Palmieri. Sur un corner mal repoussé, le gaucher bastiais envoyait une merveille de volée du... droit qui fusillait Douchez (3-2, 56e). Thiago Silva frappera bien la barre sur un coup franc de Lucas (70e), cela ne révoltera pas pour autant son équipe. Pis, Paris encaissait un quatrième but par ce même Palmieri, oublié dans la surface et qui reprenait d'un tacle rageur un centre de la droite (4-2, 89e). Sombre soirée à Furiani pour le PSG, qui se reprendra toutefois bien vite...
