"5-0 contre Toulouse au Parc, meilleure attaque, meilleure défense, meilleur départ en Ligue 1 sous le régime de la victoire à trois points... Tel est le bilan du PSG après 13 journées de championnat. A ce niveau d'écrasement, mieux vaut en rire, ou en prendre son parti. Si c'est le prix à payer pour avoir un club capable de gagner la Ligue des champions, alors je signe tout de suite (...) Ce qui semblait inéluctable en 2011, lors de la prise de contrôle du Paris Saint-Germain par le fonds d'investissement qatari QSI, aura juste mis cinq ans à s'imposer. Notons que ni la saison dernière, ni en 2012-2013, les Parisiens n'étaient premiers à ce stade de la saison. Mais le PSG, voyez-vous, ne se contente plus d'être champion. Il éparpille façon puzzle, écrase façon caterpillar, anéanti toute concurrence, éteint tout suspense. Le PSG est sans rival. Seul sur Mars", a dans un premier temps évoqué celui qui intervient pour le groupe Canal +.
Avant de poursuivre : "Faute d'adversaire à leur mesure, Ibra, Di Maria, Motta et compagnie ont une mission : marquer leur temps en effaçant, un par un, les records du championnat de France. Bien sur, ici, j'entends certains râler : La Ligue 1 serait devenue l'Ecosse; là, j'en surprends d'autres à s'extasier (c'est parfois mon cas). Mais reconnaissons que gagner tous ces matches ou presque en championnat peut receler quelque avantage essentiel, lorsqu'on ambitionne de gagner la Ligue des champions (...) Le Bayern de Jupp Heynckes a ainsi remporté la Ligue des champions en 2013 l'année même où il battait le record de points en Bundesliga (91); la Juventus Turin a atteint la finale un an après avoir porté à 102 points celui de la Serie A; le Real et le Barça ont battu, puis égalé, celui de la Liga (100) deux ans avant une victoire en Ligue des champions. Pour rêver plus grand, commençons d'abord par écraser plus fort", a conclu Garétier sur son blog.