"J'appréhendais cette journée. J'ai commencé à réaliser que la fin avait sonné. Je me suis réveillé le matin et je me suis dit que, chacun de mes gestes de joueur, j'étais entrain de les accomplir pour la dernière fois. Ce sont vingt ans de petits gestes, de petites habitudes qui vont bientôt s'éteindre. Les soins, les repas avec le groupe... Ce sentiment de la fin du monde était assez étrange. Dans l'après-midi, j'étais dans ma chambre et j'ai commencé à recevoir beaucoup de SMS, y compris de mes coéquipiers."
"A un moment, celui de Nicolas Douchez m'a touché. C'était un message de remerciements et le témoignage d'une fierté d'avoir joué avec moi. J'ai été pris par l'émotion et je n'ai pas pu retenir mes larmes. En un sens, cela m'a permis d'évacuer et de ne pas arriver au stade avec un trop-plein d'émotions. Au Parc, j'ai reçu beaucoup d'hommages, de la haie d'honneur au privilège d'être le premier joueur à soulever le trophée de notre troisième titre d'affilée. Quand je suis entré sur le terrain avec mes filles pour donner le coup d'envoi du tout dernier match, c'était particulièrement fort. C'est amusant mais, une semaine plus tôt, Steven Gerrard avait fait ses adieux à Liverpool. Attention, je ne me compare pas du tout à lui mais beaucoup de gens me disaient que je méritais le même hommage. Ça m'a touché. Je me suis dit que, moi aussi, je devais laisser une bonne image dans mon club," a expliqué Papus dans le livre PSG Backstage.