Privé de Marco Veratti et Angel Di Maria, Laurent Blanc avait choisi d'aligner Benjamin Stambouli dans l'entrejeu au détriment de Blaise Matuidi tandis que Van der Wiel était également aligné au poste de latéral droit. Pour le reste, c'était du classique pour Paris, mais face à un Lyon au sommet de son art et avec une équipe amputée de son maître à jouer au milieu de terrain, le véritable cœur du jeu parisien, la formation de Laurent Blanc a trébuché.
"Il y a des choses que je ne m'explique pas, notamment au niveau des choix de Laurent Blanc. Dans un match de cette importance, comment Van der Wiel peut-il être préféré à Marquinhos ? Le Néerlandais a fourni une prestation épouvantable. Quant à l'entrejeu du PSG, il est totalement dépendant de Verratti et c'est un gros problème. Lorsque le petit Italien n'est pas là, ça se voit et en plus, actuellement Motta est l'ombre de lui-même. Est-ce un mal pour un bien ? Personnellement, je pense que ce n'est jamais un bien de perdre un match. Et puis de toute façon, avant Chelsea il y en aura encore deux pour Paris : le premier, très difficile, en Coupe de France à Sainté et le second pas si évident au Parc face à une équipe de Montpellier dans une bonne période en ce moment. Le mois de mars arrive, c'est maintenant que le PSG doit faire fructifier ce qu'il a semé depuis le début de la saison et ne pas tout gâcher", a écrit Pierre Ménès.