Publié le 13 Mars 2016 à 09h29 par Loic Uhmann
Dans les colonnes du quotidien Le Parisien, Guy Roux est revenu sur l'hégémonie du PSG en Ligue 1 et sur le brillant exercice encore en cours.
Un club à la hauteur de ses ambitions
"Ils s'en sont donné les moyens. Les moyens financiers bien sur mais servis par une grande intelligence à tous les postes à responsabilités. Que ce soit le président Nasser Al-Khelaïfi, Jean-Claude Blanc (Directeur Général) ou Olivier Létang (Directeur sportif adjoint) mais aussi la compétence technique avec Laurent Blanc et son staff. Ce n'est pas toujours le cas des gens qui dépensent beaucoup", a indiqué l'emblématique ancien entraîneur de l'AJ Auxerre.
Les progrès du PSG
Alors que Paris n'avait récupérer la place de leader de la Ligue 1 qu'en fin de parcours l'an dernier, le club francilien a écrasé la concurrence tout au long de la saison et de manière très précoce. Selon Guy Roux, il y a des eu des ingrédients pour cela : "Il fallait qu'ils réalisent des progrès. La base de leur théorie est que celui qui a le plus le ballon est le plus fort. Mais cela a des limites et ils se sont fait surprendre par le passé. Cette saison, ils ont ajouté une recherche de la profondeur avec des appels dans l'espace qu'il n'y avait pas avant. Ils sont aussi plus précis dans la dernière passe avec des joueurs pour le faire comme Di Maria. Cela fait qu'ils sont presque irrésistibles. Le tout avec un état d'esprit et une rigueur sur tous les matchs."
Vers des difficultés ?
A l'heure actuelle, Douchez, Van der Wiel, Maxwell et Ibrahimovic sont en fin de contrat cet été. Salvatore Sirigu devrait vraisemblablement changer d'air. Cavani est annoncé partant. "Plus on est haut, plus il y a du vent et plus il est difficile de se maintenir. Le renouvellement de l'effectif va être compliqué. Pour l'instant, ils se sont peu trompés. Mais quand ils ont construit l'équipe, ils n'avaient pas de rivaux. Il ne faut pas faire son marché en même temps que Barcelone ou le Real. Alors si, en plus, plusieurs clubs chinois se mettent à se bouffer le nez, ce sera difficile pour Paris", a-t-il estimé.
