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PSG : Quel avenir pour le PSG ?

Publié le 14 Avril 2016 à 20h30 par Ted75
L'élimination du PSG par Manchester City en quart de finale de Ligue des champions a suscité beaucoup d'interrogations. Notamment sur la possibilité de voir plusieurs cadres partir. La question d'un renouvellement d'effectif s'est ainsi posée.
Fin d'une ère ? Fin d'un cycle ? Fin de la génération Ibrahimovic ? Le PSG version QSI est peut-être à un petit tournant de son histoire. Depuis 2011, le club a su se construire petit à petit mais l'impression laissée reste celle d'un certain gâchis avec autant de talents ramenés en l'espace de cinq ans. Surtout qu'il va falloir désormais anticiper les prochains départs et renouveler un effectif qui semble en perte de vitesse. Et n'est, surtout, pas assez complet...

Laurent Blanc vraiment sur le départ ?


Récemment prolongé jusqu'en 2018, Laurent Blanc est en tête de liste des départs voulus par les différents observateurs et les supporters parisiens. Le technicien français a affiché ses limites lors de la double-confrontation face à Manchester City. Dans la gestion sportive mais également humaine. Déjà avant l'aller. Alors qu'il tardait à réintégrer Serge Aurier, il a choisi de le lancer dans le grand bain le soir du quart de finale aller au Parc des Princes. Pas la meilleure des méthodes pour le mettre en confiance. D'autant que Marquinhos avait été l'auteur de deux belles performances lors des deux matches face à Chelsea. Quant au retour, on en a longuement parlé. Son 3-5-2 testé pour la première fois un soir de match important est une aberration. Lui, l'homme du 4-3-3 immuable, qu'il n'a jamais voulu changer depuis aout 2013, a décidé soudainement d'utiliser un système au sein duquel bon nombre de joueurs n'ont même jamais évolué.



Et le rendu en a été insipide, terne, sans génie. Le Cévenol ne s'est pas caché après la rencontre de mardi et a au moins pris la responsabilité de cet échec : «Je suis responsable, c'est moi qui ai fait l'équipe, qui ai choisi les joueurs et la stratégie. Quand vous gagnez, ce sont les joueurs les responsables. Mais quand vous perdez, vous savez très bien que le responsable, c'est l'entraîneur. Je la prends pour moi, cette défaite, ce n'est pas un problème. Je suis autant déçu que mes joueurs parce qu'on pensait vraiment qu'on pouvait se qualifier sur les deux matches. Même après le premier match, on y croyait encore davantage, on avait vu qu'on avait la possibilité de marquer à l'aller. On va faire toutes les analyses, mais le responsable, c'est toujours l'entraîneur. Je ne me débine pas et je la prends».



A savoir maintenant si faute avouée à demi pardonnée ? Le Président Nasser al-Khelaïfi a déclaré après l'élimination qu'il n'y aura pas de réflexion à son sujet. «On a confiance en lui» a-t-il assuré. Mais en coulisses, on peut imaginer que les Qataris n'aient pas vu d'un bon œil cette déconvenue alors que des circonstances atténuantes ont pu accompagner les dernières éliminations européennes du club. Quid de son remplaçant éventuel ? José Mourinho ? Guus Hiddink ? Manuel Pellegrini ? Le premier est libre et les deux autres le seront cet été. Des noms qui pourraient revenir dans les prochaines semaines...

Ibrahimovic, une prolongation plus d'actualité ?


De héros à boulet. Ou comment changer d'opinion sur un joueur du jour au lendemain. Zlatan Ibrahimovic réalise jusque-là sa meilleure saison parisienne et son triplé face à Nice, le 2 avril dernier (4-1) avait ébloui tous les observateurs. On se posait alors la question d'une éventuelle prolongation d'un an. Seulement, depuis, tout a changé semble-t-il. Le Suédois est passé à côté lors du quart aller, en ratant trois grosses occasions dont un penalty. Puis il a été fantomatique dans le jeu au retour, ne se signalant que sur deux coups francs repoussés par Hart. Attaquant star, il a donc porté le fardeau de cet échec, lui qu'on scrutait de près pour ce quart de finale. Pataud à l'Etihad Stadium, il a rendu l'image d'un joueur à court de solutions, perdant pas mal de duels face à Mangala et bien peu mobile sur la pelouse. Au fil des années, il déçoit de plus en plus à ce stade de la compétition avec Paris...



En 2013, il avait pourtant été buteur (à l'aller) et passeur décisif (à l'aller et au retour) face au FC Barcelone (2-2/1-1). Mais en 2014, face à Chelsea au Parc (3-1), il s'était blessé autour de l'heure de jeu après n'avoir pas vraiment existé. En 2015, face au Barça, il était tout simplement suspendu à l'aller (1-3), avant de jouer la carte trop individuelle au retour au Camp Nou (2-0). Après ces pauvres performances face à City cette année, le numéro 10 du PSG semble s'être éloigné d'une prolongation de contrat. Il ne pourrait donc rester qu'un mois à peine pour profiter du talent et du charisme du Suédois sous les couleurs parisiennes...

D'autres joueurs en partance ?




En fin de contrat également, Van der Wiel ne devrait pas prolonger. Au club depuis 2012, le Néerlandais ne laissera pas un souvenir impérissable, mis à part une bonne première partie de saison 2013-2014. Le cas Maxwell est plus complexe. Moins performant que les précédentes saisons, le latéral gauche conserve l'image d'un professionnel hors pair. Mais le départ de son meilleur ami Ibrahimovic pourrait le pousser à partir lui aussi. Quant à Thiago Motta, c'est encore plus épineux. Encouragé par un début de saison convaincant, le club a prolongé l'Italo-Brésilien jusqu'en 2017 l'été dernier. Mais ses dernières performances interpellent grandement, notamment en Ligue des champions. Il ne réussit plus les décalages, n'a plus ce coup d'œil avant tout le monde. Son manque de volume physique le dessert également et cela a régulièrement mis en danger l'équilibre de l'équipe. Cette prolongation est-elle devenue un cadeau empoisonné pour le club ? On peut de plus en plus le penser...



Autre joueur dont le nom revient avec insistance pour un départ, c'est bel et bien Edinson Cavani. L'Uruguayen peste depuis son arrivée en 2013 sur son positionnement, à droite de l'attaque sa première saison et à gauche depuis. Après avoir hésité à partir, il devrait avoir plusieurs points de chute cet été. Un départ qui amènerait alors deux postes d'attaquants à combler. Un vrai chantier à venir...

Heureusement, il reste un noyau intéressant


Mais tout n'est pas négatif. Loin de là. En dehors des joueurs précités, il reste des éléments sur lesquels Paris peut compter à l'avenir. A commencer par Kévin Trapp. Critiqué pour ses quelques bourdes, le gardien allemand est apparu bien plus impérial en Ligue des champions. Les deux matches en poules contre le Real et les 8es contre Chelsea l'ont bien démontré. Il devrait conserver son poste. En défense, le capitaine Thiago Silva reste toujours le taulier. Autour de lui, on espère que Marquinhos ne s'impatientera pas par rapport à sa situation. Intelligent, talentueux, le Brésilien est barré depuis deux saisons par David Luiz, loin d'être performant ces derniers temps. Evoluera-t-il à droite ? Pas sur, même si on attend qu'Aurier retrouve son meilleur niveau. Au milieu, Rabiot n'a pas fait part de velléités de départ dernièrement et pourrait constituer un titulaire. Il a plutôt convaincu en C1 cette saison, avec des performances de premier rang à Bernabeu et à Stamford Bridge. Au point de faire oublier un certain Matuidi.



Après un début de saison canon, l'international français est rentré dans le rang. Mais il jouit toujours d'une côte de popularité importante. Difficile de le mettre sur le banc... A côté des deux Français, on peut évidemment citer Verratti et Pastore. Deux hommes en forme de début 2015 qui tardent à retrouver leur meilleur niveau en raison de nombreux pépins physiques. Avec ces deux-là au top, Paris va gagner en créativité, en génie, en consistance offensive. D'autant plus si Di Maria se joint à eux. Décevant face à Manchester City, l'Argentin a l'avantage d'avoir des affinités techniques avec les deux hommes. Un trio qui pourrait être détonant derrière Lucas. Le Brésilien a pris la place de Cavani entre fin décembre et début avril, avant de disparaître inexplicablement au profit de l'Uruguayen dès le quart de finale aller de C1. Le numéro 7 a retrouvé son coup de rein et nul doute qu'il ne veut pas s'arrêter là, lui qui veut «devenir le meilleur joueur du monde».



Autant d'arguments qui poussent à être optimiste sur l'avenir du club pour la saison prochaine. A condition que les Qataris conservent tous ces jeunes talents et soient intelligents pour renforcer tous les secteurs. Car le banc a manqué de consistance cette saison. Mis à part peut-être Kurzawa, aucun élément n'a vraiment convaincu. Stambouli et les jeunes du club (Augustin, Kimpembé, Ongenda) se sont montrés trop irréguliers pour pouvoir constituer une solution viable. Un bon parcours européen passe aussi par un banc renforcé...
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