Pour Folgoas, Paris pourrait décider de faire machine arrière sur le sujet : "Ce Collectif est très majoritairement composé d'anciens d'Auteuil. La direction laisse la porte fermée à double tour parce que les responsables de la sécurité, mais aussi la division nationale de lutte contre le hooliganisme, partent du principe qu'ambiance est égale à violence, équation discutable quand on regarde d'autres stades. La ferveur s'accompagne parfois de dérapages, ça arrive. La question est de voir ce que l'on fait. On donne une 2e chance au mouvement ultra au Parc des Princes ou on condamne par avance ? Le président Al-Khelaïfi comprend aussi que le stade doit être sécurisé, certes, mais un lieu festif pour porter les joueurs dans les moments difficiles. Il a conscience de cette dimension. La loi autorise maintenant à choisir ses spectateurs. Elle légitime certaines décisions du PSG. Cela n'empêche pas qu'un dialogue soit renoué avec ce Collectif ou d'autres. Le président sait qu'il faut parfois un Parc bouillant."