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PSG : Il y a 20 ans, le PSG gagnait une Coupe d'Europe

Publié le 08 Mai 2016 à 13h16 par Ted75
Le 8 mai 1996, le PSG remportait la Coupe des Coupes face au Rapid de Vienne (1-0) et devenait ainsi le deuxième club français à être sacré au niveau européen après l'OM avec la Ligue des champions 1993. Une date historique pour le club de la capitale.
20 ans après, il n'y a toujours que deux clubs français à avoir remporté une Coupe d'Europe. Trois ans après le sacre de l'OM en C1, le PSG parvient à empocher la C2, la défunte Coupe des Coupes. Après un parcours de haute volée, les hommes de Fernandez disposent des Autrichiens du Rapid de Vienne en finale au stade du Roi Baudouin à Bruxelles. Retour sur cette finale disputée dans une ambiance pas forcément idéale...

Paris à l'époque en plein doute sur le plan national


Cette saison 1995-1996 est sans doute la plus éprouvante au niveau ascenseur émotionnel pour le PSG. Auteur d'une première partie de saison canon, tant dans le jeu que dans les résultats avec notamment une démonstration face au champion de France en titre Nantes en décembre (5-0), Paris va s'enliser dans une crise inattendue. Avec une seule victoire en sept matches qui va précipiter la chute de la bande à Luis. Comptant jusqu'à dix points de retard à la trêve, l'AJ Auxerre va coiffer sur le fil Paris pour le titre de champion et va même éliminer le club de la capitale en Coupe de France. Un véritable bourreau. Heureusement que l'Europe était là pour consoler les supporters...



Avec un parcours exemplaire dans cette Coupe des Coupes. Après avoir éliminé le modeste club de Molde en 16e de finale, le PSG sort le Celtic Glasgow en 8e. Un court succès à l'aller, au Parc (1-0, but de Djorkaeff), les Parisiens livrent une démonstration au Celtic Park (0-3, doublé de Loko, but de Nouma). En quart, les choses sérieuses commencent avec le Parme de Filippo Inzaghi, Gianfranco Zola, Hristo Stoichkov ou encore Roberto Sensini. Paris s'incline à l'aller (1-0) et doit lutter au retour au Parc. Raï ouvre le score sur penalty mais Melli égalise dans la confusion. A la suite d'une belle séquence collective, Loko redonne l'avantage, avant que Raï ne délivre les siens, encore sur penalty (3-1). Pour accéder en finale, les hommes de Fernandez affrontent alors La Corogne. Pour deux courts succès (1-0 à chaque fois). Signé Djorkaeff à l'aller, en Espagne, dans les dernières minutes alors que le milieu offensif parisien venait d'entrer en jeu. Et signé Loko au retour. Bruxelles nous voilà.

Résumé de PSG-Parme (3-1)


Résumé de PSG-La Corogne (1-0)


8 mai 1996, le PSG entre dans l'histoire


Stade du Roi Baudouin, à Bruxelles. Paris entre en lice pour sa toute première finale européenne, après seulement 26 ans d'existence. Le Rapid de Vienne du grand Carsten Jancker n'a rien d'un ogre. Mais la prudence est de mise. D'autant que les Parisiens sortent de deux défaites en championnat. En proie au doute, les joueurs se préparent au calme à Biarritz et Michel Denisot décide même de faire venir Yannick Noah pour redonner un peu de vie au vestiaire parisien, le tennisman faisant office de «préparateur psychologique». Tout l'effectif va être ravi de cette venue qui aide à relativiser l'importance de l'événement et permet au groupe de bien vivre ensemble et de demeurer plus que soudé que jamais.

PSG 1-0 Rapid Vienne (N'Gotty, 29e). Equipe du PSG : Lama - Roche, Le Guen, NGotty - L. Fournier (Llacer, 78ème), Bravo, Guérin, Colleter - Raï (Dely Valdes, 12ème) - Djorkaeff, Loko.



15 000 supporters parisiens ont fait le déplacement en Belgique. Paris débute bien mais la sortie sur blessure de Raï, remplacé par le décrié Dely Valdes (12e) calme un temps les coéquipiers de Bernard Lama. Mais dominateurs, les Parisiens se créent la première opportunité par Djorkaeff, dont la volée heurte le haut de la barre du gardien autrichien Konsel. L'international français est victime d'une faute à trente mètres des buts. Il veut tirer le coup franc mais se recule lorsque Luis Fernandez lui demande de laisser la frappe à N'Gotty. Effet immédiat. Le robuste défenseur se voit décaler le ballon par Djorkaeff et fait exhulter les supporters sur une frappe légèrement déviée qui finit sa course au fond des filets (1-0, 29e).



Le plus dur est fait. D'autant que Paris se procure d'autres occasions : deux gros ratés de Dely Valdes, idéalement servi par Loko et Djorkaeff, et une frappe de ce dernier détournée par le poteau extérieur au cœur d'un second acte crispant. Paris gâche beaucoup trop et n'est pas à l'abri d'un retour autrichien. D'autant que le Rapid finit fort et pousse. Du haut de son mètre 93, Jancker propulse de la tête un centre de la droite mais Lama signe une belle parade. Le gardien parisien est bien resté concentré, lui qui n'avait eu aucun travail dans la partie. Les dernières minutes sont crispantes mais Paris tient bon. Le coup de sifflet final de Monsieur Pairetto, l'arbitre italien de cette finale, libère tout le monde. Paris remporte la Coupe des Coupes et Luis Fernandez reste à ce jour le seul entraîneur français à avoir remporté une épreuve continentale avec un club en France...

Résumé de la finale


Une fête totale




Tous les joueurs se congratulent et c'est le capitaine Bernard Lama qui a l'honneur de brandir le trophée en premier, porté en triomphe par tous ces partenaires. L'euphorie ambiante se prolonge dans les vestiaires avec l'aide de Yannich Noah qui entonnera son fameux «Saga Africa» et d'autres chants dont il a le secret. L'après-finale sera chargé en festivités. Accueillis en héros le lendemain à Paris, les joueurs sont reçus par Jacques Chirac, le Président de la République à l'époque, et l'ensemble du club, staff et joueurs compris, a ensuite descendu les Champs Elysées dans une ambiance extraordinaire rythmée par les chants des supporters et les klaxons des voitures...



Dans la soirée, la Coupe des Coupes est présentée au public du Parc, une dernière occasion de fêter ce trophée devant les supporters. Et de proclamer une nouvelle fois que Paris est magique...
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