PSG : Alphonse Areola, débutant non confirmé

Il est "revenu à la maison". L'été dernier, Alphonse Areola avait déclaré sa satisfaction d'avoir l'opportunité de s'imposer dans son club formateur. Après des prêts à Bastia, Lens et Villarreal, le gardien est de nouveau chez lui. Mais cette saison fut plutôt compliquée.

Débuts timides

Débutant la saison dans la peau d'un remplaçant, Areola finit par débuter sous ses nouvelles couleurs lors d'un match de Ligue des champions face à Arsenal (1-1). On pense alors que c'est un choix uniquement concentré sur la C1 mais Emery, qui l'avait déjà vu à l'œuvre en Liga lorsqu'il entraînait Séville, le maintient dans la cage après une bonne performance face aux Gunners. Il enchaîne ainsi les prestations convaincantes mais sa saison connaît un petit coup d'arrêt après une blessure à la cheville contractée début novembre. Et ce, alors qu'il avait été appelé par Didier Deschamps en sélection.

Il revient de blessure fin novembre et retrouve une place de titulaire. Sauf qu'il ne semble plus le même. Point d'orgue, ce mois de décembre médiocre. Paris coule avec deux défaites en championnat sur lesquelles Areola voit sa responsabilité engagée. A Montpellier (3-0) et à Guingamp (2-1), le portier se rend coupable de plusieurs erreurs (ci-dessous son but encaissé face à la frappe de Boudebouz). Et perd sa place après ce dernier revers en Bretagne. Le début d'une période difficile.

Des erreurs qui coutent cher

En 2017, Kévin Trapp est ainsi intronisé pour de bon titulaire dans la cage du PSG et Areola doit se contenter des Coupes (même s'il ne sera titulaire qu'en Coupe de France). Mais le 29 janvier, lors du choc face à Monaco, le gardien allemand se blesse et le Français doit le remplacer au pied levé à 40 minutes de la fin. L'habituel remplaçant doit alors se mettre dans le bain mais il encaisse dans les dernières minutes un but de Bernardo Silva sur lequel il n'est pas irréprochable (voir ci-dessous). Et qui coute cher dans la course au titre.

Mais le pire arrive le 7 février face à Lille. Paris mène tranquillement lorsqu'à cinq minutes de la fin, Areola s'emmêle les pinceaux au moment de relancer son équipe (voir ci-dessous). De Préville récupère et égalise. Heureusement, le PSG l'emporte ensuite à l'arraché (2-1) mais cette bourde marque les esprits. Et Trapp récupère vite sa place pour ne plus la quitter en championnat.

Une impression de fébrilité

Pour s'imposer au PSG, il faut du caractère et de l'assurance. Et Areola n'en a malheureusement pas montré cette saison lorsque le bateau tanguait. Au point de se faire devancer dans la hiérarchie par Trapp. Il a bien fini cette saison difficile en ne concédant aucun but en Coupe de France et en remportant un nouveau trophée. Mais la question de sa capacité à s'imposer au sein du club de la capitale se pose.

Ses statistiques : 27 matchs joués toutes compétitions confondues (15 en Ligue 1).
21 buts encaissés, 13 cleansheets (48% de matches achevés sans prendre de buts)