Selon lui, il ne manque que "de la réussite. L'équipe est capable, quand elle veut jouer ensemble. C'est très important. On l'avait vu dans certains matches de Championnat contre Auxerre, Bordeaux et à Monaco. On a manqué un peu de réussite. Il faut aller chercher cette réussite, et chercher cette réussite c'est l'union, l'union de tous sur le terrain."
Côté recrutement, le cohérent a été préféré au clinquant : "On a fait un recrutement en harmonie entre les idées du président, d'Alain Roche, et des recruteurs et on a un petit peu ramassé tout ça. Il apparaît judicieux. L'idée, c'était plus de renforcer les secteurs que d'amener comme l'année dernière des "noms". On a décidé de privilégier les gens qu'on connaissait, à part Baning que l'on connaissait moins mais qui avait été supervisé."
Cette fois-ci, pas question de se vanter d'objectifs peut-être irréalisables : "Qu'on soit bien clair, ce n'est pas pour autant qu'on n'est pas ambitieux. L'objectif que l'on peut fixer aux joueurs, c'est gagner le prochain match. Et si on gagne le prochain match et qu'on gagne le prochain match et qu'on gagne le prochain match... L'an passé, à chaque fois qu'on a été en position de pouvoir, on ne voyait personne sur le terrain. Là on ne dit rien, et on le fait."
Enfin, le coach n'a pas été déçu par la prestation de Pauleta à la Coupe du Monde : "C'est le Mondial, c'est pas le championnat des Fidji quand même. Moi, je regardais les matches, je peux vous garantir que je l'ai trouvé plutôt bon. Il y a des joueurs qui manifestement auraient pu lui donner plus de ballons. On l'a quand même souvent oublié. Ce qui m'importe, c'est les appels qu'il a faits, il a été toujours Pauleta. A nous de dire aux Parisiens de lui donner le ballon plus vite."