Le recrutement parisien, cette année, n'a pas livré sa pâture de grands noms au supporters affamés : "Non ce n'est pas fini. Si on avait été chercher à l'étranger, il aurait fallu faire un travail en amont, donc bien plus tôt. Avec l'ensemble du club, on a décidé de privilégier les gens qu'on connaissait, à part Baning que l'on connaissait moins mais qui avait été supervisé."
La supposée "radinerie" des nouveaux propriétaires a-t-elle limité ce même recrutement ? "Il y a beaucoup de joueurs que l'on ne peut pas avoir en France, ce n'est pas lié aux nouveaux actionnaires, ce n'est pas inhérent au Paris SG, c'est inhérent au football français. Il n'y a que Lyon à la limite, et encore... On veut toujours signer les meilleurs joueurs du monde..., mais il faut être raisonnable par rapport aux moyens qu'on a et par rapport à ce que l'on a fait la saison passée. On a essayé d'améliorer les choses."
Toutefois, la politique financière semble avoir radicalement changé : "C'est évident que ce sont des gens qui comptent, ce sont des financiers. Il est évident qu'on calculera."
En tout cas, il ne tarit pas d'éloges envers son président : "J'ai toujours dit qu'un club, c'est un président et un entraîneur. Après il y a des gens qui travaillent, qui sont importants, mais à un moment donné cela revient toujours à deux personnes car ce sont les deux décideurs du club. Il est présent, il connaît le club comme sa poche et il a une bonne vision du Championnat, donc c'est plus facile. Je pense que cette liaison président-entraîneur est importante."
Justement, ce nouveau président a marqué des points lors de "l'affaire" Pauleta : "Cela n'a pas été facile, ni pour M. Cayzac ni pour moi. Et je tiens à souligner qu'il a été très bon dans cette affaire. C'était important, pas pour moi, mais pour tous les supporteurs du Paris SG qui sont heureux que Pedro reste au club."
Quant au président lyonnais, Jean-Michel Aulas, son attitude lui a manifestement moins plu : "Je pense qu'on ne peut pas parler de fair-play dans ce monde-là, et M. Aulas ne déroge pas à la règle."