A l'été 2000, le PSG décide de se rapprocher de son public en Ile de France en misant sur les régionaux et en lançant une génération banlieue emmenée par Nicolas Anelka. Et les débuts seront prometteurs, notamment au Parc des Princes avec plusieurs succès marquants. Celui face à Saint-Etienne le sera. En ce samedi ensoleillé de rentrée, les Parisiens surclassent des Verts trop tendres. Anelka lance les hostilités : l'attaquant file au but sur une longue ouverture d'Edouard Cissé et ouvre le festival (22e). Avant que le score ne soit plus large après la pause. Okocha, sur penalty (52e), Robert, sur un coup franc magistral (62e), Christian, sur une reprise de près (70e), et encore Anelka (90e) se sont bien amusés face à des Stéphanois réduits à dix au cœur de la seconde période. Victoire sans appel (5-1).
Quatre buts, des occasions à la pelle, le Parc s'est régalé en ce froid samedi du mois de février. Guy Lacombe vient alors d'arriver sur le banc et l'équipe n'a pas résolu tous ses maux. Piquionne ouvre le score pour les Verts au sein d'une défense passive (16e). Mais Pauleta égalise sur un subtil ballon piqué à la suite d'un bon mouvement (31e). Seulement, Alonzo commet une grosse bourde en poussant au fond de ses filets un centre-tir de Postiga (34e). Paris pousse après la pause pour égaliser avec de nombreuses opportunités. D'une reprise acrobatique, Pancrate soulage finalement le Parc (81e). Ce même Pancrate qui manquera ensuite la balle du KO dans les derniers instants, le score restant à 2-2.
Jour particulier en ce 10 mai 2008 puisqu'il célèbre le dernier match de Pedro Miguel Pauleta au Parc des Princes. Dans une ambiance de fête, il faut pourtant l'emporter puisque le maintien n'est pas encore acquis. Tendus, les Parisiens encaissent un but avant la pause par Perrin (44e). Mais Jérémy Clément, d'une frappe du droit en lucarne, égalise et fait chavirer le Parc (60e). Une explosion de joie à la hauteur du soulagement du public. Le score en reste là et Pauleta peut être ovationné. Paris se sauvera une semaine plus tard à Sochaux (1-2).
Avec un joli triplé (41e, 62e, 72e), Zlatan Ibrahimovic a justifié ce jour-là son statut de bourreau des Verts. Un but de la tête, deux autres en profitant des largesses défensives stéphanoises : le Suédois s'est régalé et a lancé pour de bon sa saison. Ruffier s'était auparavant distingué par une bourde grossière en contrôlant mal un ballon qui a filé au fond de ses filets (24e). Cavani, lui, a signé un beau but sur une frappe enroulée parfaite sans contrôle (63e). Une soirée idéale pour Paris mais qui restera sans suite durant plusieurs mois, hormis une belle soirée face au Barça un mois plus tard (3-2).
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