Au club depuis 2014, Serge Aurier est tout près de signer à Tottenham. Le défenseur ivoirien quitte le PSG avec la sensation de gâchis tant son potentiel a été terni par des soucis extra-sportifs.
Ah Serge, ce gamin de Sevran venu réaliser un de ses rêves : jouer dans le club de sa région, le PSG. Formé à Lens, l'Ivorien s'est ensuite révélé à Toulouse où il a fait apprécier sa polyvalence, aussi bien en latéral droit qu'en défenseur central. Prêté avec option d'achat au club de la capitale en juillet 2014, sa nouvelle aventure a pu commencer.
Des débuts très hésitants
Aurier a connu une période d'adaptation qui a duré quelques mois. Il passe ainsi au travers plusieurs fois, notamment en l'espace d'une semaine fin septembre lors des matches face à Lyon (1-1) et à Toulouse (1-1). Il commet une grossière erreur en relançant plein axe et en mettant en difficulté Sirigu au Stadium, ce qui a conduit à l'ouverture du score (voir ci-dessous). Mais le déclic arrive en novembre lors du PSG-OM (2-0) au cours duquel il adresse une passe décisive sur un centre parfait pour Cavani.
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Il est alors lancé et même son absence à la CAN ne freine pas ses performances puisque dès son retour, il distribue un caviar pour Ibrahimovic contre Caen mi-février. Seul hic, sa blessure lors de ce même match qui le tient éloigné des terrains deux mois. En parallèle, Il rate la double-confrontation face à Chelsea et assiste en spectateur au match retour incroyable à Londres (2-2). Sauf que, de son canapé, il filme sa joie et... insulte l'arbitre (voir ci-dessous). Il sera sanctionné par l'UEFA. Il revient deux mois plus tard et finit la saison en trombe avec trois passes décisives.
Il devient un des meilleurs en 2015-2016 jusqu'à... l'affaire Periscope
Effectuant toute la préparation, notamment en défense centrale, Serge Aurier démarre la saison en fanfare avec des performances remarquables. Une première partie de saison étincelante tant en championnat qu'en Ligue des champions. Mais tout cela semblait trop beau. Pourtant, avant un match OM-PSG, l'Ivoirien montre sa belle facette dans un reportage que Canal + diffuse dans sa ville de Sevran (voir ci-dessous). On le voit ainsi distribuer des maillots pour les gamins du quartier. Serge au grand cœur qui précède Serge la grande gueule.
Car une semaine plus tard, l'affaire Périscope éclate. Dans une vidéo avec un de ses amis, il insulte plusieurs coéquipiers et son entraîneur Laurent Blanc de fiotte (voir ci-dessous). Il sera forcément sanctionné mais reviendra étonnamment deux mois plus tard lors du quart de finale de C1 face à Manchester City (2-2/1-0). Il passe alors à côté, en étant coupable sur le deuxième but encaissé à l'aller et son retour est discuté par tous les observateurs. Arrêté par la BAC à la sortie d'une bonne de nuit parisienne quelques semaines plus tard pour « insultes, outrage et violence légère », il ne connaîtra pas de détention malgré une condamnation à de la prison ferme. Il s'expliquera de son comportement dans une interview avec Mouloud Achour.
Troisième saison et encore des polémiques
En 2016-2017, il est en concurrence avec Thomas Meunier, venu renforcer l'effectif. S'il démarre bien la saison, avec trois passes décisives dont une en Ligue des champions face à Arsenal, il retombe peu à peu dans ses travers après une rencontre à Toulouse où il se fait expulser (défaite 2-0). En novembre, il est à nouveau au cœur d'une polémique après que les autorités britanniques ont refusé de lui délivrer un visa en raison de sa condamnation en première instance. Il ne sera pas des siens lors du match Arsenal-PSG (2-2). Une affaire parmi tant d'autres. Son départ à la CAN l'amoindrit même puisque Meunier gagne sa place.
Le Belge participe notamment aux deux gros matches face au FC Barcelone (4-0) et à Marseille (1-5). Unai Emery ne semble plus le faire confiance et son attitude en mars finira par agacer l'Espagnol. Après une entrée apathique au Camp Nou lors du fameux 6-1, il se signale la semaine suivante à Lorient en mettant 8 minutes pour se changer après la blessure de son coéquipier Meunier (voir ci-dessous). Une attitude déplorable. Son aventure s'est achevée sur une finale de Coupe de France face à Angers (1-0) au cours de laquelle il aura affiché une certaine nervosité en invectivant l'arbitre. Mais il arrache le corner de la victoire. Tout le paradoxe de ce joueur si prometteur.
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