Ravi d'avoir depuis lundi une petite fille prénommée Sahona, il fait part de sa nouvelle conception de la concurrence : "En regardant la Coupe du monde à la télé et en voyant toute l'émotion dégagée par l'équipe de France, je me suis dit qu'une carrière de foot, c'était court, mais que j'avais envie de connaître ces émotions-là. Seulement, pour gagner des matchs et des trophées avec Paris, il va bien falloir se mettre dans l'esprit que le groupe devra être solidaire."
Même s'il commence sur le banc, un Parisien se doit de l'accepter avec pragmatisme : "Chaque joueur, même s'il estime qu'il mérite de jouer, doit rester concentré sur son sujet tout le temps pour être aussi performant que les titulaires quand il entre en jeu. Les équipes qui gagnent ont cette force. Chelsea ou le Barça ont plein de stars sur le banc. A onze titulaires, c'est impossible de tout gagner. A force de gérer les états d'âme des uns et des autres, vous perdez du temps. J'ai des images du PSG quand j'étais petit : lorsque Llacer ou Nouma entraient en jeu, c'est comme si un nouveau titulaire arrivait."
Il est donc loin le temps où l'ancien Manceau se lamentait dans la presse : "C'est vrai que, quand vous ne jouez pas durant dix ou quinze matchs, ça démange. J'avais parlé car l'ambiance était insupportable. Là, le climat est sain. Le coach s'est opposé à mon départ cet été, c'est plaisant. (...) Avec cet effectif-là, j'espère qu'on ira en finale de l'UEFA !"
Quant à sa prolongation de contrat (il lui reste encore deux ans), les négociations devraient reprendre maintenant que son épouse a mis au monde leur enfant : "Je ne pensais pas à mon contrat. Maintenant qu'elle a accouché, le reste va redevenir ma priorité."