Les deux dernières victoires, "c'est bon pour le moral." Grâce au seul Pauleta ? "On sait qu'il peut faire basculer un match en notre faveur...Mais je crois qu'il faut arrêter un petit peu avec la «Pauleta dépendance». Sur le deuxième but, par exemple, Christian Rodriguez fait un énorme travail avant de servir Pedro. Le PSG, c'est avant tout une équipe."
Aussi est-il adepte de la concurrence : "C'est une bonne chose. La concurrence, ça existe dans tous les clubs. Chacun doit se battre pour mériter sa place, rien n'est acquis. Ça prouve qu'on est une équipe qui veut grandir. On l'a vu lors des derniers matchs, les joueurs sur le terrain donnent le meilleur d'eux-mêmes. C'est comme cela qu'on progresse. L'apport des jeunes issus du centre de formation nous fait également énormément de bien. Ils apportent une touche d'insouciance à notre jeu."
Même si cela est gênant au niveau des automatismes : "Quelquefois, ce n'est pas toujours évident, on manque un petit peu de repères. Mais si les joueurs changent, le système de jeu, lui, ne bouge pas. Si ce n'est pas l'un qui joue, c'est l'autre. On compte sur tout le monde. Que je joue à côté de Sylvain ou de Mario, l'objectif est toujours le même, c'est de ne pas se prendre de but et de gagner."
Il reste lucide sur un début médiocre "on a raté notre début de saison. Maintenant qu'on a réussi à redresser la tête, on va essayer de refaire notre retard dès ce samedi, à domicile, face à Nancy. (...) Pour l'instant, on prend les matchs comme ils viennent, sans se mettre trop de pression. On sait que nos efforts vont finir par payer sur le long terme.