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Leclub PSG : Bordeaux : Cayzac - "Construire du solide"

Publié le 17 Novembre 2006 à 23h47 par Marc
Leclub  PSG : Bordeaux : Cayzac -
Higuain, Obertan et Micoud figurent parmi les sujets qu'a abordés Alain Cayzac pour le journal "Sud-Ouest". Il s'est également étendu sur son soutien indéfectible à Guy Lacombe, une confiance qu'il partage avec les supporters du PSG.

Evidemment, l'intérêt parisien pour Gonzalo Higuain a été évoqué : "Dès que je suis arrivé au club, on m'a parlé d'Higuain. Etant ancien dans le football, je me souvenais même de son père à Brest. Depuis, son fils a pris beaucoup de valeur en peu de temps. Même si c'est un peu moins abordable, on reste toujours intéressés. Il y a eu des contacts, mais pas de proposition. Ce n'est pas un poste où l'on a un besoin à court terme pressant, puisque nous avons quand même Pauleta, Frau et le jeune N'Gog, qui est très prometteur."

Quant à Micoud, l'adversaire de samedi, il nie l'avoir réellement approché à l'intersaison : "On y a pensé, on en a parlé avec Alain Roche, d'autant plus que Guy Lacombe le connaissait pour l'avoir eu à Cannes. Personnellement, c'est un profil de joueur que j'aime bien. Mais on n'a pas fait d'offre. On n'était pas sérieusement sur le coup."

Autre bordelais, Gabriel Obertan connaît bien le PSG : "il a été formé à Paris. J'espère qu'il ne va pas nous marquer un but. Gaby a fait toutes ses classes chez nous. On avait essayé de le retenir avec Vahid Halilhodzic. J'avais même rencontré son père et sa mère. Mais il a eu une proposition de Bordeaux et on n'a pas su le convaincre de rester. A l'époque, le PSG avait l'image d'un club qui ne donnait pas sa chance aux jeunes."

Une fois n'est pas coutume, le président sait soutenir son entraîneur contre vents et marées, en dépit des résultats actuels : "J'ai effectivement retenu ça de certains épisodes du passé. Mais je préfère les exemples positifs. L'osmose entre Michel Denisot et Artur Jorge était parfaite. La relation entraîneur-président, c'est la clé. Je ne dis pas que ça dure quinze ans. Mais si vous n'avez pas ça, c'est foutu."

Tout comme le public parisien, il sait se montrer patient : "Je crois que les supporters sont intelligents. Ils comprennent qu'il n'est pas interdit de voir un peu au-delà du match suivant. On a fait signer depuis que je suis là quatre joueurs de 18 ans qui sont le PSG de demain. Les gens ne sont pas prêts à attendre dix ans, je suis tout à fait conscient de cela, mais ils ont compris qu'on essayait de construire quelque chose de solide et qu'il fallait arrêter d'avoir des concepts un peu périmés sur les stars."

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