Le match contre Tel Aviv constitue un peu une bouffée d'air : "Je suis déjà content de pouvoir remettre les pieds sur un terrain pour un match officiel. J'ai des fourmis dans les jambes. Des tribunes, je me sentais impuissant. C'était super frustrant. Là, je vais avoir l'occasion d'aider mes potes sur le terrain. Je vais donc essayer d'apporter un peu de fraîcheur. C'est aussi une chance pour moi. J'ai pris deux mois de suspension et, au bout de un mois, je peux quand même participer à un match."
Il compte savourer cette rencontre sans arrière-pensée : "Moi, ça me fait plaisir de jouer. Je n'ai plus dix-huit ans. Je commence à avoir un peu d'expérience et je ne vais pas me mettre plus de pression qu'il n'en faut. J'essaie de prendre les choses avec le plus de recul possible."
Pourtant, rester sans jouer des semaines durant influe sur la motivation : "C'est vrai que pendant trois semaines, j'avais un peu lâché psychologiquement. Je m'entraînais sérieusement, je faisais ce qu'on me demandait, mais après, forcément, j'étais moins concerné par les matches. Ce n'était pas évident."
Sur le plan collectif, la situation n'est pas non plus réjouissante : "Il faut tout faire pour sortir de cette spirale, cravacher très dur. On prend du retard, on perd confiance, et ce n'est pas facile de sortir de là." Aussi son début de saison est-il pour le moins crispant : "Je ne m'attendais pas à ça : être quatorzième au classement, être suspendu deux mois. Ça ne se passe pas comme prévu. C'est un moment super difficile. Il faut tout faire pour s'en sortir."