Tactique des équipes :
PSG : Une fois n'est pas coutume, Lacombe a aligné exactement la même équipe qui a gagné contre le Pana en coupe UEFA. Rodriguez et Hellebuyck étaient donc chargés d'animer les ailes alors qu'on attendait Diané alors que le duo Kalou-Pauleta était aligné devant.
Nice : Abardonado un temps incertain était bien là pour commander sa défense aux côtés de Kanté et de Apam, ce dernier préféré à Fanni. En attaque, Antonetti a décidé de titulariser le trio Bellion-Koné-Vahirua.
En première période, deux équipes crispées, peu de spectacle et le bras d'honneur de Mendy...
En début de partie, les vingt-deux acteurs se neutralisent au milieu et c'est une véritable bataille tactique qui s'engage sur la pelouse du Parc des Princes. Peu d'actions dangereuses mis à part une tête de Kalou qui s'écrase sur le poteau après un bon centre de Hellebuyck.
Les hommes de Lacombe ont plutôt la maîtrise du ballon mais en font mauvais usage entre mauvais contrôles et approximations au niveau des passes. On ne revoit pas les bons enchaînements entrevus mercredi soir lors du match de coupe d'Europe, ce qui amène à se poser des questions sur la capacité des joueurs parisiens à se remettre en cause...
Les Niçois, quant à eux, attendent tranquillement les Parisiens et procèdent en contre grâce à la vitesse de leurs attaquants mais ne parviennent pas à se montrer dangereux.
La mi-temps approche et Mendy, copieusement sifflé depuis le début du match se voit carrément hué après un grand pont raté. Le latéral droit ne se décourage pas et envoie quelques minutes plus tard un centre-tir dans la lucarne de Lloris qui se détend pour mettre en corner. Suite à cette action, Bernard Mendy de rage adresse un bras d'honneur au public parisien, un geste maladroit et plutôt stupide envers le Parc qui n'avait pas non plus besoin de le siffler quand on connaît la fragilité mentale de l'ancien international français et sa propension à vite perdre les pédales. Le score quant à lui en reste à 0-0 à la mi-temps...
Une seconde période à peine meilleure, Nice se procure les meilleures occasions...
Au retour des vestiaires, Dramé remplace Yepes légèrement blessé, Armand repassant dans l'axe.
Les Parisiens poussent en début de seconde période et tour à tour Rodriguez et Pauleta sont tout près d'ouvrir le score mais butent sur un bon Lloris, le portier niçois sortant bien à l'encontre des deux joueurs de la capitale.
L'entraîneur niçois Antonetti décide alors de faire entrer Moussilou à la place de Vahirua pour amener plus de profondeur au jeu des « aiglons ». Et dans la minute suivante, Matt Moussilou va profiter d'une erreur d'Armand pour se présenter face à Landreau mais comme à son habitude depuis le début de saison il va gâcher l'opportunité en trouvant le petit filet extérieur des buts parisiens... Sur le contre, Mendy effectue un bon travail côté droit avant de servir Hellebuyck en retrait qui gâche l'offrande en tirant à côté...
Les deux équipes multiplient les imprécisions et à dix minutes de la fin, Nice va se procurer une grosse occasion par Moussilou qui file tout seul vers le but parisien mais Landreau repousse la tentative de l'ancien Lillois et sauve le PSG d'une énorme désillusion.
Malgré une légère poussée parisienne dans les dernières secondes, le score en restera là. Les joueurs de la capitale ont accompli une pâle prestation à l'image de leur début de saison...
Les joueurs : le jour et la nuit...
Après un bon match face aux Grecs du Panathinaïkos mercredi soir, les Parisiens sont encore une fois retombés dans leurs travers et n'ont pas réussi à produire un jeu cohérent face pourtant à une équipe de Nice en perte de confiance, 17ème formation à l'extérieur. Malgré une envie manifeste, pas mal de joueurs n'ont pas réussi à rééditer la performance de mercredi et l'équipe dans sa globalité n'arrive toujours pas à confirmer ses bonnes performances, ce qui peut témoigner d'un cruel manque de caractère et de mentalité. Mais peut-être que c'est tout simplement un manque de talent...
Avant Noël, le match de la peur à Troyes...
En avant-gout des festivités de fin d'année, le Paris Saint-Germain se déplace au stade de l'Aube samedi après-midi pour y défier Troyes, premier relégable et seulement positionné à deux points du PSG. Un match crucial et couperet qui pourrait, en cas de défaite, précipiter le club de la capitale dans les profondeurs du classement. Gare à l'indigestion...