Cette défaite laisse un gout amer à Landreau : "On savait que Lille était une équipe redoutable et, pourtant, on s'est procuré pas mal d'ocassions de marquer, surtout en fin de match. J'estime que le PSG a fait un match très sérieux. C'est un revers difficile à encaisser."
Selon lui, le LOSC ne mérite pas totalement la victoire : "Moi, je n'ai pas vu de différence entre les deux équipes. Il y en a peut-être au classement mais, sur le terrain, il n'y en a eu aucune."
Comment faire pour retrouver une confiance perdue depuis plusieurs semaines maintenant ? "Il faut juste qu'on aligne une bonne série de résultats pour arriver à en avoir autant. Maintenant je ne vais pas mentir : nous savons très bien que ce sera dur pour nous et qu'un calendrier redoutable nous attend."
Et quand le journaliste commence à lui parler de la nouvelle erreur d'arbitrage, le gardien parisien s'énerve : "Mais quoi ? Que voulez-vous que je dise là-dessus ? Contre Toulouse, il y a eu un penalty qui aurait du être sifflé sur Kalou et personne n'en a parlé. Et là, vous voulez que je me plaigne des fautes. Mais si je fais ça, on va dire que Paris joue les pleureuses. Alors que ce n'est pas comme cela qu'il faut agir. Le maintien se gagnera sur le mental et il ne faut ni lâcher ni se plaindre."
Et il refuse de se montrer abattu, malgré une deuxième tentative du journaliste : "Mais ne rentrez pas là-dedans ! Vous voulez que je dise que Paris est abattu ? Que les joueurs n'y croient plus ? Non, le déclic qu'on espère tous ne viendra que si personne ne lâche ni ne rejette la faute sur les autres. Si le groupe ne s'éparpille pas, il se sauvera. C'est aussi simple que ça."
Ce match lui apporte-t-il des motifs d'espoirs ? "Oui, mais c'est aussi une déception. Car le PSG a vraiment existé dans ce match. Le perdre est encore plus frustrant. Mais je ne veux plus parler de cela. Pas question de ruminer. Vous ne voulez quand même pas que je vous dise : "Cette fois c'est fini, Paris va descendre et on arrête tout." La clé, c'est de s'accrocher et ne surtout pas douter."