La défaite serait-elle due à l'accumulation des matches (4 en 15 jours) ? "Non, je ne crois pas. On a réalisé une meilleure seconde période. Le physique et le psychique sont très liés. C'est donc difficile de ressortir un aspect plus qu'un autre.
"On a pris le deuxième trop vite"
Selon le coach parisien, le deuxième but à été fatal à son équipe : "On a énormément souffert parce que l'on a été menés au score, on a eu du mal à rester organisés, on a pris le deuxième trop vite. On a évolué collectivement un ton en dessous de nos sorties précédentes."
En deuxième période, les joueurs ont néanmoins tout tenté pour revenir au score. Sans réussite : "On a eu quelques occasions franches, mais on a manqué de réalisme. Ce n'est pas suffisant parce que l'on a surtout besoin de points en ce moment. Cela ne me console pas. La défaite est lourde à encaisser."
Les Verts ont, de leur côté, bénéficié d'un réalisme énervant : "Ils n'ont pas eu énormément d'occasions mais ont su en profiter. On a commis des erreurs défensives qui nous ont exposés à une mauvaise situation. On n'a pas été très inspirés sur le plan offensif non plus."
"Il ne faut pas se plaindre"
Si le forfait de dernière minute de Gallardo a beaucoup pesé dans la défaite, Le Guen refuse de se cacher derrière cette excuse : "Cela compte, mais on a aussi un effectif. Il ne faut pas se plaindre. C'est comme ça. Il y a beaucoup de blessés et jusqu'à la fin de la saison, on doit faire sans certains et tenir bon."
Cette défaite tombe très mal avec les succès de Nice et Troyes. Selon Le Guen, c'est une "raison de plus pour rester solidaires et très unis. On savait que cela pouvait arriver. Il faut le vivre de façon très solidaire. C'est la seule manière de s'en sortir."
"Je suis conscient de la difficulté"
Après sa sixième défaite à domicile, le PSG est retombé à une très inquiétante 17ème place. Si la situation devient urgente, il ne faut cependant pas s'affoler : "L'urgence, j'en parle depuis que je suis arrivé. Je suis conscient de la difficulté. Il ne faut surtout pas baisser les bras, mais adopter une attitude positive. On a montré en seconde épriode une capacité de réaction même si elle n'a pas porté ses fruits. Malgré les deux buts, on ne s'est pas désunis. On a fait des efforts de façon un peu trop désordonnée, mais concernant l'esprit, je n'ai pas grand chose à reprocher aux joueurs."
L'euphorie aurait pu gagner les joueurs après ces quatres victoires consécutives. Selon le Breton, ce n'est pas non plus la cause de la défaite : "On savait que l'on pouvait être relégables à l'issue du match. Parler d'euphorie dans notre situation, cela me paraît incongru. Je ne crois pas que la défaite soit liée à ça."