Bien que la défaite contre Saint-Etienne (0-2) ait fait perdre deux places au PSG et que le club soit désormais à égalité de points avec le premier relégable Valenciennes, Alain Cayzac livre un constat éloigné de tout alarmisme : "Nous sommes dans de sales draps. Nous n'empochons aucun point et nous restons donc proches de la zone dangereuse. Mais même en cas de victoire ou de match nul, nous n'aurions pas été sortis d'affaire. Le résultat est une déception, mais la manière n'en est pas une. Nous ne sommes pas non plus très éloignés des équipes qui se trouvent devant nous."
Désireux de rester au plus près des joueurs, Alain Cayzac a fait escale au Camp des Loges lundi matin afin de leur manifester son soutien. L'occasion pour lui de jauger le moral des troupes : "J'ai trouvé que les joueurs avaient un bon état d'esprit. Ils restent positifs. En début de saison, le problème du Paris Saint-Germain était que les joueurs jouaient "petits bras", avec la peur au ventre. Ce n'était pas le cas contre Saint-Étienne. Un lendemain de défaite n'est jamais euphorique, mais il n'y a pas de problème psychologique dans le groupe. Je pense au contraire qu'il y a une confiance retrouvée."
Alors qu'il grondait il y a encore quelques semaines, le public du Parc des Princes semble s'être réconcilié avec son équipe, malgré les défaites à Lille (0-1) le 24 janvier et face à Saint-Etienne il y a deux jours. "Le soutien du Parc pendant, mais surtout après le match a une importance énorme. Les encouragements d'après match, malgré la défaite, montrent que nous possédons de vrais supporters. Tout le monde y croit et c'est important, nous savons que cela sera une course poursuite jusqu'au dernier match."
A la question de savoir si le club doit, pour des raisons de maintien, faire l'impasse sur une Coupe n'effleure même pas le président du Paris Saint-Germain qui invoque comme argument le standing de ces compétitions : "Je pense qu'un club n'a pas le droit de sacrifier une épreuve prestigieuse comme la Coupe de France ou la Coupe UEFA. Tout le groupe, le staff et le club se sont battus pour en arriver à ce stade dans ces deux compétitions."
L'effectif de PSG, qui réunit 26 joueurs professionnels, est à ses yeux suffisant pour terminer la saison en assurant tous les tableaux : "Il faut se servir de la profondeur de l'effectif, qui est une de nos qualités principales. Hormis les blessés, nous pouvons en permanence compter sur 25 ou 26 joueurs. Je n'appelle pas cela "sacrifier", mais donner sa chance à des joueurs qui jouent moins et à des jeunes prometteurs."
