"Ca fait mal, très mal"
Dramé est "toujours" sous le choc de la 18ème place du PSG : "Samedi soir, dès que je suis rentré au vestaire, j'ai demandé le score de Valenciennes. J'ai su tout de suite qu'on était désormais 18èmes. On était abattus. Le coach nous a réconfortés tout de suite. On ne s'attendait quand même pas à ça. Ca fait mal, très mal."
Si jamais le club était relégué (ce que Dramé n'ose imaginer), il faudrait vite repenser à la remontée : "J'ai vraiment du mal à imaginer le PSG en Ligue 2 la saison prochaine. Malgré la situation très difficile, cela reste impensable à mes yeux. Mais si cela arrive, il faudra l'accepter, commencer à reconstruire ; et remonter immédiatement comme la Juventus de Turin est en train de le lfaire en Italie."
"Le PSG pourra toujours compter sur moi"
Et le latéral sénégalais sera là pour aider son équipe. A l'inverse de beaucoup de ses coéquipiers, qui pourraient partir : "Le PSG pourra toujours compter sur moi. Je serai toujours parisien. J'aiderai le club à retrouver la Ligue 1. Mais il est possible que certains joueurs partent si on descend. Ceux-là ne voudront peut-être pas évoluer en L 2. Et puis, financièrement, le club sera sans doute aussi obligé de vendre comme l'a fait la Juve."
Il n'arrive toujours pas à s'expliquer comment Paris en est arrivé là : "C'est difficile à dire. Les joueurs sont les premiers fautifs. C'est sur le terrain que tout se joue. Après, ce qui s'est passé tout autour de l'équipe a certainement joué un petit peu. Nous avons des lacunes, sinon nous n'en serions pas là aujourd'hui. On n'a peut-être pas fait les efforts nécessaires et nous n'avons pas évolué en même temps au même niveau qui est le nôtre."
"Nous n'avons plus le droit à l'erreur"
La récente prise de conscience générale doit maintenant servir de déclic : "Personne ne croyait vraiment qu'on puisse se retrouver là. Maintenant, on y est. Cela doit servir de déclic. Cela va réveiller les consciences. Ce qu'il faut éviter, c'est que la peur s'installe et qu'on joue avec de l'appréhension. Ce serait le plus dangereux. Nous n'avons plus droit à l'erreur. On est obligé de tout gagner."
Et tous les joueurs devront se défoncer à chaque match s'ils veulent s'en sortir : "C'est une opération commando qui débute. Il faut qu'on se mette minables sur le terrain et tout donner pour ne rien avoir à regretter. Il faut une union sacrée autour de l'équipe, des dirigeants aux employés au club."
