Rien n'est épargné au club de la capitale cette saison : "Que voulez-vous. Les évènements négatifs s'enchaînent pour Paris. Quand on est dans une situation comme la nôtre, c'est vraiment dur. Tout est contre Paris en ce moment. Il va falloir être très, très fort pour surmonter tout ça et ne pas se désunir."
Le journaliste fait alors remarquer à Kalou que l'on a déjà entendu ces paroles de nombreuses fois... : "Je sais. C'est un discours un peu creux. Mais est-ce que je peux répondre autre chose ? Il faut se dire que cela va finir par payer. Que ce cauchemar va s'arrêter. Que nos efforts et notre état d'esprit vont être récompensés."
Le groupe va maintenant profiter de la trêve internationale pour récupérer : "Ellle (la trêve) tombe bien en tout cas. On va pouvoir souffler et regarder le positif de notre travail. Car il y en a. Ce soir, j'estime que nous n'avons pas fait un mauvais match. On a eu des occasions de marquer mais, encore une fois, la réussite ne veut pas de nous."
Lorsque le journaliste lui demande s'il est touché mentalement, l'Ivoirien répond avec une pointe d'ironie : "A votre avis ? Le positif appelle le positif. Le négatif appelle le négatif. Mais surtout, nous avons l'impession que tout est contre nous : la chance, l'arbitrage, etc."
L'absent de marque de la dernière sélection des Elephants s'en prend ensuite à l'arbitrage, car le match de dimanche n'a pas dérogé à la règle : "Quand on voit ce qu'a fait Mbia avec ses coups de coude. Il n'a pas eu d'avertissements. Bernard fait une seule faute et prend un rouge. Je ne dis pas qu'il n'aurait pas du être expulsé. Mais si Mbia avait eu un carton jaune rapidement, il ne se serait pas permis tout ce qu'il a fait dans le match." Avant de se raviser : "Mais je ne veux surtout pas dire que Paris a perdu à cause de l'arbitre."
Il se montre même surpris lorsqu'on lui apprend que Gallardo sera suspendu pour le déplacement au Stade Bollaert : "Marcelo aussi ? Et bien quand je vous disais que tout s'enchaîne contre le PSG."
Fataliste, Kalou tente néanmoins de dédramatiser la situation, en expliquant qu'il ne peut rien leur arriver de pire : "Ce n'est pas une question de peur. Mais c'est vrai que nous avons presque touché le fond. Non, ce n'est pas ça : en fait, on a touché le fond. Que peut-il nous arriver de pire que ce qu'on vit actuellement. Il faut se dire que cela ne peut plus aller encore plus mal."
Le Guen tente toujours de leur transmettre son optimisme. Car il n'y a qu'eux qui peuvent agir pour le club : "Il ne veut pas qu'on baisse la tête. Même si on se sent attaqués de partout. Il nous a dit que les seuls qui peuvent faire du bien au club, ce sont les joueurs. On ne doit rien attendre des autres et tout espérer de nous. Tant qu'il y a de la vie, il y aura de l'espoir."