Bonne nouvelle, la blessure du Colombien évolue de façon positive : "Cela évolue bien. Je suis dans les temps prévus par les médecins. Je dois passer des examens la semaine prochaine pour voir où j'en suis et si je peux démarrer la rééducation. Ce n'est plus tellement douloureux, mais la question va surtout être de récupérer physiquement. On verra ensuite avec le staff médical pour savoir quand je pourrai reprendre l'entraînement."
Il peut désormais se déplacer sans béquille : "Oui, ça c'est bien ! Ce n'est pas évident de se déplacer avec des béquilles. Maintenant, je peux marcher presque normalement. C'est déjà pas mal."
Le soutien apporté par Delanoë au Camp des Loges a amené du baume au coeur de ses partenaires : "C'est une personne qui aime bien l'équipe. Il y a beaucoup de monde qui dit aimer le PSG, alors qu'en fin de compte ce n'est pas vrai. Au contraire, Bertrand Delanoë on sent que c'est quelqu'un qui a de l'affection pour le PSG. C'est une bonne chose et ça fait du bien au moral."
L'ancien Nantais vit la mauvaise passe actuelle "avec le même état d'esprit que le reste de l'équipe. Je ressens les résultats comme si j'étais sur le terrain. C'est vrai que le groupe est parti quelques temps pour jouer à Lisbonne et à Rennes. Je ne les ai donc pas vus beaucoup depuis mon retour de Colombie. Maintenant, je suis là pour essayer de leur remonter le moral pour que la fin de saison se passe bien. Ils ont besoin de faire abstraction des événements et d'essayer de bien préparer le match face à Lens la semaine prochaine. "
Il est extrêmement déçu de ne pas pouvoir aider l'équipe sur le terrain : "C'est difficile pour moi de voir la situation de l'équipe de l'extérieur. D'autant plus maintenant que je suis rentré. Lorsque je viens à l'entraînement, je ressens la même chose que tous les joueurs. C'est comme ça. Il ne faut surtout pas abandonner."
Personnellement, son séjour dans son pays natal lui a été très profitable : "J'ai passé quinze jours en Colombie. Cela m'a permis de voir ma famille et de me reposer. J'attendais que ma fracture se consolide. Cela fait du bien au moral. Maintenant, je suis revenu, j'ai la tête à Paris. Je suis là pour récupérer le plus rapidement possible."