Titulaire dans l'entrejeu parisien samedi soir, Cissé se réjouit du succès, qui plus est obtenu dans la douleur : "On fait des matches pour le maintien, c'était rare pour nous jusqu'à présent. Mais on commence à se rendre compte que c'est dans la souffrance qu'on a les plus belles victoires. Et c'est vrai que celle d'hier est une joie immense pour tout le groupe."
Selon lui, "la deuxième mi-temps est un tournant", car "le coach à la mi-temps a eu les bons mots en gardant un discours positif et posé. Il nous a dit de rester organisés et de ne pas partir à l'abordage. Il y avait deux options : soit on s'écroulait, soit on réagissait. Là, on a senti de la sérénité dès la reprise. Et quand on a égalisé, on savait qu'on pouvait en marquer un deuxième car on sentait les Manceaux un peu fébriles."
Si le PSG a fait un deuxième grand pas vers le maintien, l'ancien Monégasque espère que le groupe ne va pas s'enflammer : "Jusqu'ici, on enchaînait des matches sérieux mais on n'arrivait pas à concrétiser en ramenant des bons résultats. Là, ça fait deux victoires, on est bien. Mais on voit que derrière, ça prend aussi des points. On ne peut pas se relâcher dans un Championnat aussi bizarre. On doit garder la tête froide et rester humbles. Regarder régulièrement le classement va déjà nous permettre de ne pas se la raconter. Tout le monde a compris que les états d'âme personnels et le fait de jouer ou ne pas jouer passait après l'intérêt du club. On joue quand même sa survie, là !"
La natif de Pau fait l'éloge de Peguy Luyindula, auteur de sa première réalisation en rouge et bleu : "Son but l'a libéré. A Lens, il avait été héroïque mais n'avait pas trouvé la cadre. Là, il est récompensé, c'est bien pour lui, et c'est encore mieux pour nous. L'attachement qu'il a pour ce club est vraiment sincère. Il n'y a qu'à voir la façon dont il l'a manifesté pour comprendre tout l'amour qu'il a pour le PSG. Peguy, je le connais bien, il est très apprécié ici. Il mérite ce qui lui arrive."
