Son but inscrit contre Le Mans n'a pas manqué de panache : "Il se situe incontestablement parmi les plus spectaculaires ! Cela part d'un ballon récupéré par Armand, Rodriguez me sert ensuite en profondeur et je fais le reste. C'est typiquement le genre d'action que j'affectionne. (...) J'ai opté pour la difficulté, mais au final c'est passé. Dans le football, il faut parfois tenter ces gestes. Surtout qu'actuellement je suis en confiance. »
Deux matches, deux buts. Est-il le nouveau messie parisien ? "Non, pas vraiment. C'est avant tout le boulot de tout un groupe, du staff et des joueurs. Lorsque la défense et le milieu de terrain tiennent le match, devant cela suit. Derrière ça récupère mieux les ballons et les attaquants ont forcément plus d'opportunités pour marquer. Contre Le Mans, malgré le but de Grafite, l'équipe n'a jamais lâché. Et à force d'essayer, ça fini bien par rentrer."
Mais est-il seulement l'homme des cavalcades vers les cages adverses ? "Chaque attaquant évolue dans un registre bien particulier. Les longues chevauchées font ainsi parties de mon bagage technique, je joue donc avec mes qualités. Je ne néglige pas pour autant de travailler mes défauts. Je dois ainsi apprendre à plus diversifier mon jeu en alternant les accélérations et le jeu à une touche de balle."
Le roulement instauré par Paul Le Guen semble désormais porter ses fruits : "Cela sert avant tout l'équipe et donc le club. Le PSG est aujourd'hui 16e de L1 et il serait mal venu d'avoir des états d'âme. Nous devons tout d'abord penser à l'équipe. Celui qui joue doit assumer les choix du coach en répondant présent sur le terrain sans se mettre trop de pression. Celui qui ne joue pas doit pousser le groupe vers la victoire. Si l'équipe gagne, cela bénéficiera à tout le monde."
