Quantcast

Leclub PSG : Anciens : Letizi - "J’ai défendu Fournier"

Publié le 11 Mai 2007 à 15h38 par Ludovic FRANCISCO
Leclub  PSG : Anciens : Letizi -
Actuelle doublure d'Hugo Lloris dans les cages de l'OGC Nice, Lionel Letizi a retrouvé sa ville natale et le club qui l'a formé après un passage houleux aux Glasgow Rangers. Interrogé par "Le Parisien", l'ancien gardien du PSG avoue vouer une certaine admiration pour deux hommes qui l'ont entraîné, Laurent Fournier et Paul Le Guen.

Après six années passées au PSG, au cours desquelles il a disputé 145 rencontres de Ligue 1, Lionel Letizi tire un bilan positif de son long séjour dans la capitale, à peine entachée par un passage sur le banc au bénéfice de Jérôme Alonzo, durant la saison 2003-2004 : "Je suis satisfait de ce que j'y ai fait. J'ai progressé dans le foot et ma vie. Après trois bonnes saisons, je me suis blessé. Ça a été dur pour revenir. J'ai appris le métier de doublure une saison sous Halilhodzic. Puis je suis revenu et j'ai bien fini." Sur le plan collectif, le gardien de but aux quatre sélections mesure à quel point le bilan du PSG des années 2000 est perfectible :"On a gagné deux coupes. On aurait pu faire mieux. Mais ce n'est pas toujours du ressort des joueurs."

"Fournier aurait pu devenir quelqu'un"

Des cinq entraîneurs qu'il a côtoyés (Bergeroo, Fernandez, Halilhodzic, Fournier puis Lacombe), l'homme de 34 ans retient l'avant-dernier et en profite pour critiquer ouvertement la personne qui l'a licencié : "Quelque chose d'intéressant, que j'attendais depuis cinq ans, se créait. Lorsqu'il a remplacé Halilhodzic, les joueurs n'en pouvaient plus. Il a apporté de la fraîcheur mentale. Notre début de saison suivant a été bon. Quand le président Blayau, dont on ne sait d'où il sortait, l'a viré, je me suis dit : ce n'est pas possible. Une forme de découragement a point chez moi. Il fallait lui laisser le temps de devenir quelqu'un de la trempe de Le Guen. Il en a le potentiel. J'ai pris sa défense. Blayau n'a pas aimé."

S'il ne devait retenir qu'un moment de ses six saisons, le Niçois retiendrait les 90 dernières minutes : "J'ai apprécié chaque instant de la finale de Coupe de France contre l'OM la saison dernière. Je sentais que c'était mon dernier match. Pendant le match, j'ai eu un sentiment de plénitude." Son départ du club de la capitale s'est effectué sans heurt, renforçant l'image consensuelle de ce gardien de but sans histoire : "Il me restait un an. Le club m'a laissé libre. Ils ont eu la chance de tomber sur quelqu'un de gentil. Si j'avais été plus vicieux, ils auraient eu plus de soucis. Je suis parti en bons termes. Le projet des Rangers semblait intéressant. C'était l'opportunité de connaître l'étranger. Mais le contexte s'est vite dégradé."

"Le Guen peut être le Wenger du PSG"

Celui qui a suivi Paul Le Guen vers le club protestant de la capitale écossaise pour n'y jouer que sept petites rencontres estime que le nouvel entraîneur parisien est parfaitement adapté à son poste : "C'est la personne idéale. Pour entraîner à Paris, il faut être posé. Il l'est. Il faut un passé. Il a participé aux meilleures années du PSG. Entraîneur, il a réussi à Lyon. Le Guen peut être le Wenger du PSG. Encore faut-il qu'il en ait envie. L'an prochain, le PSG fera une bonne saison. J'espère que ces années ont servi de leçon."

Lire les 00 commentaires
Commentaires