Pour le Parisien, Troch a développé son propos : "Dans ces moments de stress à l'approche d'un événement important, il y a toujours de la fébrilité et de la peur. Cette dernière n'est pas toxique tant qu'elle ne gangrène pas l'action. Le but n'est pas de focaliser sur cet objectif d'atteindre les quarts de finale alors que l'objectif ultime du PSG est de gagner la Ligue des champions."
Troch a poursuivi : "Ce match contre Dortmund doit être préparé comme un passage et pas comme une finalité. Il faut aussi s'autoriser le droit de penser qu'on peut réussir et que la Ligue des champions n'appartient pas aux autres."
Au sujet de la confiance : "Le plus important est alors la notion de confiance. Il faut travailler sur des leviers précis sur lesquels il y a une prise : le travail effectué, les objectifs déjà réalisés, l'état de forme du groupe, l'analyse de l'adversaire. Ce serait un mauvais raccourci de vouloir se couper du monde extérieur. Sauf s'il y a des paramètres extérieurs qui gangrènent le système."
Pour conclure : "Leur rabâcher chaque jour qu'il n'y arrivent pas en 8es de finale peut les miner de l'intérieur. Il faut s'en protéger mais pas le nier. Le but est de travailler la confiance en soi, dans les autres. De rappeler que l'adversaire n'est pas en interne mais qu'il est bien le club qu'on va rencontrer."