"C'est fou la vitesse à laquelle le paysage a changé. Tuchel était un peu l'élu, le choix du prince, arrivé à Paris avec cette image extrêmement moderne, bon en communication, polyglotte, des idées sur le jeu, beaucoup de réactivité tactique, etc. De plus, les résultats étaient impressionnants au début," explique d'abord Alain Roche dans France Football.
"Mais l'échec face à Manchester a tout changé car, derrière, il a donné le sentiment de perdre la main sur son groupe et les événements. L'arrivée de Leonardo répond à ça. Je ne vois pas ce retour comme le signe d'un doute de Doha sur Tuchel, sans quoi ils n'auraient pas hésité à le virer, comme avec Kombouaré et Blanc," ajoute Alain Roche.
"Je vois Leonardo comme celui qui accompagne le coach, qui permet qu'il n'ait pas à tout gérer, tout commenter, tout assumer, comme ce fut parfois le cas l'an passé. Maintenant, Tuchel n'est pas dupe de sa situation, il sait que Leo peut avoir une autre sensibilité sur le choix de l'entraîneur. De toute façon, je pense que l'Allemand ne restera pas," a-t-il conclut.