Au terme d'un match très heurté, où les coups bas se sont succédés, l'Equipe de France est donc venue à bout du Portugal ce jeudi, lors de la deuxième demi-finale du Festival de Toulon. Elle retrouvera la Chine en finale, vainqueur de la Côte d'Ivoire aux tirs aux buts.
Youssouf Mulumbu était de la partie et a formé une paire très efficace - parfois même impressionnante - à la récupération avec Ricardo Faty. L'association de ces deux amis (ils ont tous les deux joué à Epinay-sous-Sénart) a véritablement été l'un des éléments de la victoire des Bleuets, tant elle aura été efficace (surtout en première période), ne laissant pas les Portugais respirer.
Dominatrice et beaucoup mieux entrée dans le match, la France a logiquement ouvert le score par Gameiro d'une belle reprise. La suite ? Malheureusement peu de football mais plutôt un festival de tacles et de provocations en tout genre des Portugais. Les Français ne restaient pas en reste, notamment Moutaouakil, auteur de tacles très virils qui lui coutera une expulsion. Ce carton rouge du latéral droit et capitaine français a engendré le repositionnement de Mulumbu au poste de latéral droit, place qu'il connaît logiquement bien suite à ses matches contre Lens, Le Mans, Bordeaux, Nantes ou Toulouse avec notre équipe.
Très efficace à la récupération, s'évertuant à jouer simple et à bien orienter le jeu, gardant pas mal le ballon grâce à sa protection de balle et enfin toujours aussi combatif (ce qui lui vaudra un carton jaune), Mulumbu a donc su une nouvelle fois tirer son épingle du jeu dans cette équipe. C'était une chose loin d'être évidente lorsque l'on sait que c'était Lacourt qui lui était préféré au poste de récupérateur aux côtés de l'indiscutable Faty pour le premier match du tournoi. L'expulsion de Moutaouakil, le latéral droit, assure encore davantage au jeune Parisien - si besoin en était - une place de titulaire pour la finale. Reste donc à savoir à quel poste. A la récupération pour reformer le duo avec Faty ou à la place de latéral droit où il a une certaine expérience du haut niveau, davantage que Josse ou Danzé ?
Si la France gagne la finale ce samedi, elle fera la passe de quatre : elle a en effet gagné les trois dernières éditions de ce tournoi prestigieux qui, rappelons le, a permis l'éclosion de joueurs comme Zinédine Zidane, Thierry Henry, Juan Roman Riquelme, David Ginola, José Touré, Hristo Stoïtchkov, Rui Costa, Alan Shearer, Jean-Pierre Papin, Djibril Cissé ou encore plus près de nous, Cristiano Ronaldo et Javier Mascherano.
Rédigé par D'Alessandro
