PSG : Les matches de légende - PSG-Monaco 2010 (Coupe de France)

Dans une période difficile, au cœur d'une saison compliquée sur le terrain et en dehors, le PSG avait la possibilité de « sauver » les meubles par un trophée. Comme souvent lors des années 2000. En ce 1er mai 2010, Paris affronte Monaco en finale de Coupe de France au Stade de France. Une finale qui ira jusqu'au bout du suspense.

Paris dominateur mais peu en réussite

Equipe du PSG : Edel – Jallet (Traoré, 116e), Camara, Sakho, Armand – Giuly (Luyindula, 77e), Makelele, Clément, Sessegnon – Erding (Ceará, 104e), Hoarau. Entraîneur : A. Kombouaré.


Il faut rappeler le contexte de cette finale. Un peu plus de trois mois auparavant, Monaco avait surpris le PSG au Parc (0-1) au terme d'une rencontre incroyable marquée par de nombreux arrêts de Stéphane Ruffier et par une bourde d'Edel. Les deux équipes se retrouvaient ainsi pour une finale au gout de revanche.

Dès les premières minutes, Paris pose son empreinte sur cette finale. Plus expérimentés, les hommes de Kombouaré se procurent les meilleures occasions, dont une signée Giuly dont la frappe puissante est claquée par un Ruffier encore de gala (15e) et une autre d'Erding, qui bute encore sur Ruffier (28e). Monaco réagit timidement par Pino avant la pause (43e) mais c'est bien le PSG qui domine.

En seconde période, même topo avec un Erding encore maladroit en trouvant la barre de Ruffier (82e). Un manque de réussite qui entraîne les deux équipes en prolongation.

Hoarau, héros d'un soir

Durant la prolongation, Paris continue sur le même rythme même si la fatigue est évidemment présente. Et l'éclair va intervenir juste avant la pause. Un gros travail de Makelele devant la surface profite à Jallet, en bonne position dans la surface. La frappe du latéral est repoussée par Ruffier sur... Hoarau, qui marque de près de la tête (1-0, 105e) !



Près de deux ans après son arrivée, Guillaume Hoarau est en passe d'être le héros de cette finale. Sans réaction, Monaco ne peut que subir durant le reste de la prolongation et s'incline logiquement. Paris remporte, à l'époque, sa 8e Coupe de France et retrouve le sourire le temps d'une soirée.

Une vraie délivrance

Cette victoire a permis à tous les acteurs de cette finale de partager leur soulagement, à commencer par Ludovic Giuly : "Il faut remercier tout le groupe. Cette année, ce n'était pas facile pour nous et il nous fallait cette victoire. Ça fait du bien à tout le monde. On aura des meilleures années". Sylvain Armand a lui craint le scénario de ce match : "On s'est posés la question si on n'allait pas douter avec toutes ces occasions manquées. Mais au final c'est mérité".



Quant à Antoine Kombouaré, il s'est satisfait de l'état d'esprit de l'équipe : "Je suis heureux et fier de la prestation de mes joueurs. On a fait un grand match, on est allés chercher cette victoire. Je suis content pour les joueurs et pour le club. C'est un beau cadeau pour les supporters et j'espère qu'on a donné une belle image pour le club. La pression qu'ont eu les joueurs les a galvanisés. C'est la récompense du travail".