Tactique des équipes :
PSG : Comme prévu, Pauleta était sur le banc, supplée par Amara Diané. Mis à part cela, Mendy retrouvait sa place de latéral droit tandis que Bourillon accompagnait Camara en défense centrale. Rothen et Frau occupaient les couloirs au milieu.
Lens : A court de compétition, Aruna Dindane figurait bien dans le onze de départ lensois. Il était épaulé par son compatriote et ancien Parisien Bonaventure Kalou. Sur les ailes, les deux gauchers Akalé et Monterrubio étaient alignés et permutaient régulièrement.
Une maîtrise totale de Paris en première période
Si la première frappe cadrée de la partie est signée de Sablé pour Lens, c'est bel et bien le PSG qui débute le mieux la partie. Possédant le ballon la majeure partie de cette première mi-temps, les joueurs de la capitale vont se procurer bon nombre de situations intéressantes.
En l'espace de trois minutes au quart d'heure de jeu, Luyindula, Armand et Clément vont faire passer des sueurs froides dans le dos de la défense artésienne mais leurs tentatives seront soient non cadrées, soient stoppées par un Runje vigilant.
Les Lensois, quant à eux, ne construisent strictement rien, attendant les Parisiens pour mieux les prendre en contre et comptant surtout sur les éclairs de Dindane et Kalou qui, s'ils s'avèrent tranchants, ne sont guère efficaces.
Paris va, pendant ce temps, continuer son lot d'occasions manquées. Autour de la demi-heure de jeu, Diané, sur un beau centre de Mendy, ne dévie pas assez le ballon du pied droit tandis que Luyindula ne profite pas d'une énorme erreur de Coulibaly et pique trop son ballon en face-à-face avec Runje. La mi-temps s'achèvera sur une grosse occasion pour Amara Diané mais, absolument seul dans la surface, l'Ivoirien décroise trop sa tête sur un centre de Clément.
Une domination stérile des Rouge et Bleu et un score de 0-0 à la pause bien heureux pour un Lens fantomatique.
Lens se réveille enfin mais Paris toujours dominateur...
Au retour des vestiaires, les hommes de Guy Roux décident enfin à se montrer ambitieux. Mettant une plus grosse pression sur les Parisiens, les Lensois se créent quelques occasions mais leurs tentatives manquent cruellement de précision à l'image des tirs ratés de Kovacevic et Sablé.
Laissant passer l'orage, les Parisiens vont encore une fois vendanger. A la 63ème minute, Rothen envoie un bon ballon sur Luyindula qui remet dans la surface à Diané. L'ancien Strasbourgeois va défier Runje mais son tir piqué passe encore une fois à côté des buts lensois ! Cruel manque d'efficacité de la part de Diané qui, s'il pose pas mal de problèmes à la défense lensoise, n'arrive pas à se montrer réaliste.
A un quart d'heure de la fin, les différents coaches vont changer leurs batteries, à l'image de l'entrée du jeune Arnaud à la place d'un Frau encore moyen. Cela va encore provoquer des opportunités du côté de Paris avec une tête de Armand trop décroisée suite à un coup franc de Rothen ou encore cette sublime action initiée par un énorme Digard qui combine avec Diané avant de servir Luyindula à l'entrée de la surface qui voit sa frappe bien déviée par Runje.
Paris en restera là au niveau des actes manqués et il s'en faut même de peu pour que les Sang et Or ne commettent un hold-up avec la barre transversale trouvée par Akalé à dix minutes de la fin.
Les regrets sont parisiens, le soulagement, lensois.
Un contenu intéressant, le réalisme à travailler...
A l'image du match contre Sochaux mais avec la maîtrise en plus, les joueurs de la capitale ont encore manqué de réalisme. Se procurant une flopée d'opportunités, ils n'ont pas su trouver la faille dans l'arrière garde lensoise. Pauleta resté sur le banc, les questions vont fuser autour des choix de Paul Le Guen mais là encore on ne saura jamais si le Portugais aurait changé la donne.
Quoiqu'il en soit, le club parisien fait du surplace avec deux points glanés en deux rencontres disputées.
Les Parisiens n'ont pas le temps de douter puisque Lorient vient rendre visite au Parc mercredi soir. A l'aise sur la pelouse de Bollaërt, les hommes de Le Guen le sont moins à domicile face à des formations toujours très agressives et repliées. D'autant plus que la partie sera loin d'être aisée face à une formation toujours bien commandée par Christian Gourcuff... Vous avez dit pression ?
