En cette fin de mercato, Pauleta se retrouve confronté à un dilemme : "Aujourd'hui, j'ai trois options devant moi. La première, c'est créer des problèmes avec le coach ou avec le club. C'est impossible que cela arrive: ce n'est pas dans ma nature, cela ne me correspond pas. Celle-là, je l'écarte tout de suite. La deuxième consiste à rester et accepter la situation de jouer 60 minutes tous les 15 jours. La troisième, c'est de partir d'ici la fin du mois. Je dois bien réfléchir et prendre une décision."
Et ce bien qu'il n'y ait jamais eu aucun différent entre lui et Le Guen : "Je veux être très clair : il n'existe aucun problème entre le club et moi. Avec le coach, j'ai de bonnes relations également. Une relation de respect et même d'admiration de part et d'autre. Mais c'est une question de choix. Le coach fait le sien. Moi, je vais bien réfléchir pour prendre ma décision."
Pourtant, il ne cessait d'affirmer son envie de terminer sa carrière dans la capitale : "Je continue à dire ce que je disais il y a deux mois : je veux terminer ma carrière à Paris. Je me sens bien à Paris, dans cette équipe, dans ce club. Je suis à je ne sais combien de temps de la fin de ma carrière: quand tu as joué toute ta vie, tu as envie de continuer à jouer surtout quand tu te sens aussi bien que je me sens. C'est juste une question de choix: ou j'accepte la situation et je sais que je vais beaucoup moins jouer que les autres années, ou je pars rejoindre un club où je sais que je vais jouer."
L'ancien Bordelais reste malgré tout serein : "Je me sens bien. La décision est aussi familiale. On verra. Le football n'a jamais été une question d'argent pour moi. Le football, c'est jouer, marquer, gagner."