Sur les ondes de France Bleu, le consultant a ainsi déclaré : "Un Classico, c'est surtout un état d'esprit. On ne peut pas l'aborder comme un autre match, ça c'est sur ! L'engagement et la détermination sont décuplés lors de ces matches. D'abord, l'environnement, les supporters et les médias font monter la sauce. Ca vous surmotive, ça fait grimper la pression."
Avant de poursuivre : "A mon époque, il y avait un enjeu sportif qui déterminait la suite du championnat. Celui qui gagnait le Classico finissait devant. J'en ai joué sept, et on ne les préparait pas comme un autre match. Les joueurs se chambraient dans les médias. On était quasiment en transe le jour du match tellement on voulait gagner. Et on n'acceptait pas de perdre."
Au sujet des Classiques actuels : "Cette époque est révolue et les enjeux ne sont plus les mêmes. La rivalité est moins présente. Ou pas assez, à mon gout. Il n'y a pas beaucoup de jeunes qui ont cette notion. Il y a Kimpembe, Pembele... mais peu ont cette transmission de la rivalité. La domination du PSG sur le championnat a aussi changé la donne. Elle réduit forcément les espoirs marseillais à néant..."
Et pour conclure : "Les deux objectifs de Paris : laver l'affront du match aller et prendre trois points pour suivre le rythme de Lyon et Lille. Avec Neymar ? Je ne pense pas qu'il rate ce match. De l'Imodium et ça va aller..."