Légèrement touché à la cheville, le latéral parisien jouait les derniers matches au courage : "J'ai serré les dents. Surtout en fin de rencontres. Les médecins m'ont dit que ça ne pouvait pas s'aggraver ; donc, à partir de là, c'est à moi de passer outre la douleur. Je voulais qu'il n'y ait aucun risque pour mes ligaments. Cette semaine, j'ai vraiment préféré prendre mon temps pour la laisser dégonfler. C'est une gêne sur certains appuis. C'est toujours embêtant."
Il a ainsi du renoncer à la sélection nationale. Une déception ? "C'était une aubaine donc je le suis un peu. On va continuer en espérant d'autres occasions. Les docteurs se sont mis d'accord pour laisser tranquille ma cheville. Ce qui est bien, c'est qu'on pense toujours à moi. C'est plaisant. J'espère qu'en travaillant, et avec des résultats peut-être meilleurs avec le club, je pourrai réintégrer le plus régulièrement possible cette liste."
Armand pensera toujours aux Bleus : "L'équipe de France est toujours un objectif. Surtout quand on y a gouté une ou deux fois. On est toujours déçu de ne pas voir son nom retenu mais il faut être réaliste : avec la saison dernière du PSG, ce n'était pas une évidence de pouvoir y aller."
Concernant sa difficile entame de championnat sur le plan personnel, Armand ne s'inquiète pas. Il la juge "à l'image de tous mes débuts de saison. Je suis un petit peu comme un diesel, il faut que je me remette dans le rythme. En plus, avec cette histoire de cheville... Mais je sais que je serai de mieux en mieux. Il faut que je digère la préparation, que je me mette dans le rythme du championnat. En plus, ce mois d'aout chargé n'aide pas à trouver la forme tout de suite."
Mais l'ancien Nantais pense vite retrouver le niveau qu'il avait montré l'année dernière sur le côté : "Le but est de retrouver les mêmes sensations que la saison dernière, d'avoir les jambes pour enchaîner les différentes montées. Avec Jérôme Rothen, il y a des automatismes à reprendre. En plus, on a joué des matchs où les côtés étaient bouchés. Cela nous empêche de vraiment trouver des solutions. A nous de nous débrouiller."
