Le Guen estime que le point du nul est mérité pour son équipe : "Il faut revoir les images. Injustice, je ne crois pas sur la physionomie du match. On a eu des difficultés en première période mais on a montré plus de détermination et de grinta en seconde période et on a réussi à les bouger."
Le match d'hier semble confirmer les craintes, les joueurs semblent vraiment bloqués devant leur public : "Il y a des difficultés récurrentes mais il faut que les joueurs aient de la personnalité, du caractère pour vivre ce genre de situations. Il faut leur dire que c'est une chance de jouer ici. On savait que tout n'allait pas être rose mais il faut être capable d'être solide et surmonter les difficultés de ce genre. Certains l'ont fait plus que d'autres mais il a manqué de l'homogénéité."
L'entraîneur parisien prend exemple sur la rentrée de Frau, sous les sifflets : "Frau est l'exemple de ce blocage psychologique. Il rentre, il se dit: "Je n'ai pas grand-chose à perdre, je me fais siffler". Au départ, cela ne peut pas être pire et au final il termine très bien. Cela témoigne de certaines choses, je sais que cela peut exister dans la tête de certains."
Le Breton veut maintenant recadrer son groupe et résoudre ses défaillances, de l'ordre du mental : "Ici il faut des joueurs de caractère. Il faut que cela vienne vite mais je vais les aider et les secouer. Il y a de la bonne volonté. On n'est pas loin même s'il y a des choses ratées. Il y a la volonté de jouer. Il faut se bagarrer, rester uni. On a montré dans certains matches que l'on avait des qualités. On ne fait pas que des mauvaises choses, on n'a pas été surclassés, ce soir. On a un groupe capable de progresser. Il faut mettre en place les bases."
Il se veut cependant optimiste, malgré la venue de l'OM dans une semaine : "Cela ne va pas être simple. Ils (les Marseillais) ont fait un recrutement solide. Nous, on essaye de se mettre en place pour être compétitif face à ces grosses écuries, mais je reste confiant. Je vois le groupe vivre, je sais ce qui le pénalise, le bloque. J'aurais tenu le même discours en cas de défaite. Même si je les ai secoués à la mi-temps, ils (les joueurs) ont mon soutien. J'ai connu la même chose ici. Il faut se réveiller."
