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L1 PSG : Lille : Digard - "Le Guen m'a secoué"

Publié le 27 Août 2007 à 12h49 par Ghost75
L1  PSG : Lille : Digard -
Au lendemain du match contre Lille (1-1), le milieu parisien Didier Digard s'est confié dans les colonnes du "Parisien". Auteur d'une mauvaise première période, il s'est ensuite fait remonter les bretelles par Paul Le Guen à la mi-temps. Un mal pour un bien.

Digard est notamment coupable sur le but lillois, battu dans son duel avec Makoun : "C'est simple, il a eu plus envie que moi de sauter et il met le ballon au fond. Je suis complètement passé au travers sur ce coup-là. Et je ne vais pas me cacher derrière ma blessure à la cuisse qui m'a fait manquer le match à Metz. Ce serait trop nul de se chercher ce genre d'excuse. Quand on n'est pas bon, on l'assume."

Il ne cherche pas d'excuses pour justifier sa mauvaise prestation en première mi-temps : "J'ai été mauvais. Dans mes prises de balle cela n'allait pas. Et je n'ai pas non plus évolué assez vite face au jeu. Heureusement, j'ai rectifié le tir. Dans le vestiaire, j'ai essayé de tourner la page et je pense que ma seconde période, comme celle de toute l'équipe, a été meilleure."

A la mi-temps, l'ancien Havrais s'est fait secouer par son coach : "Il a parlé et dit ce qui devait être dit. En même temps, je n'avais pas besoin qu'on m'annonce que j'avais été mauvais puisque je le savais. Mais le coach a su recadrer les choses. Il m'a secoué mais c'était mérité. Il m'a dit que je devais évoluer beaucoup plus haut sur le terrain. Et surtout, il m'a demandé d'arrêter de venir chercher les ballons vers nos défenseurs. Que cela ne servait à rien et ne correspondait pas au schéma tactique décidé avant la rencontre. Pour résumer, le coach m'a demandé plus de simplicité dans mon jeu."

Et ces mots lui ont redonné confiance : "Ils m'ont reboosté. J'avais le choix entre m'effondrer ou relever la tête, j'ai choisi la seconde solution."

Le PSG n'a toujours pas gagné à domicile. Le syndrome "Parc" ? "On ne se libère pas facilement ici mais si nous commençons à nous poser ce genre de question, nous n'y arriverons pas. Parce qu'il y a aussi une autre façon de voir les choses, c'est de se dire que l'équipe n'a perdu qu'une fois. C'est donc que nous ne sommes pas si faciles à jouer. Quant aux sifflets entendus à la fin, on ne doit surtout pas s'arrêter à ça."

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