Tactique des équipes :
PSG : Le Guen est revenu à un 4-3-3 avec un Rothen réaxé accompagnant Clément et Digard dans l'entrejeu. Diané, Luyindula et Frau étaient alignés en attaque
Le Mans : Rudy Garcia a composé une équipe offensive avec quatre éléments offensifs De Melo, Grafite, Matsui et Sessegnon devant Romaric pour mener tout cela.
Première période bien maîtrisée par Paris
Dans son nouveau système en 4-3-3, Paris se montre à son aise avec un Rothen plus influent dans ce dispositif au milieu. Les Manceaux sont à la peine mais c'est tout de même Romaric qui inquiète le premier Landreau sur une lourde frappe bien déviée par le portier parisien.
Cette action va lancer le match et les joueurs de la capitale vont s'attacher à jouer simple, à combiner à deux, à trois que ce soit entre Rothen et Diané ou entre Frau et Digard. Les hommes de Le Guen sont bien en place et se créent de nouvelles occasions tout d'abord sur une superbe volée de Frau consécutive à un centre de Rothen, bien captée par Pelé. Ensuite sur une belle frappe de Luyindula en pivot dans la surface que Pelé détourne de tout son long ! Dans la minute qui suit, Luyindula sert idéalement Frau dans la profondeur, « PAF » bute sur Pelé mais Armand a bien suivi et ouvre le score pour le PSG ! (0-1, 36ème). Le latéral gauche marque son premier but de la saison, encore une réalisation importante...
Paris fait le break, Le Mans touche du bois !
Les Parisiens ne vont pas se contenter de gérer ce maigre avantage. Ils vont profiter des contres pour se montrer dangereux. Et suite à un travail de Digard, Frau est lancé côté droit, l'attaquant parisien ajuste un bon centre pour Diané qui ne peut reprendre mais comptant sur la maladresse de Calvé, l'Ivoirien reprend le ballon, relâché par Pelé, et le pousse au fond des filets ! (0-2, 53ème). Première réalisation pour Diané qui avait été incroyablement maladroit à Lens.
Par la suite, Paris va reculer et se montrer incapables de prendre le jeu à son compte. Le danger du côté du Mans vient surtout des ailes où les attaquants parisiens ne se replacent pas assez vite. Cela profite aux arrières latéraux qui ont eu beaucoup de boulevards devant eux. Au milieu, les automatismes ne sont pas encore là et dans ce nouveau système, avec la fatigue, les joueurs de la capitale ont souffert en fin de match. Le Guen a bien tenté de faire entrer Chantôme et Yepes, l'équipe passant en 5-3-2 mais rien n'y a fait, Le Mans s'est montré très dangereux. De Melo, Sessegnon, Grafite se sont cassés les dents sur Landreau ou... sur les montants. Plusieurs poteaux et transversales ont sauvé le club de la capitale d'une réduction du score qui aurait été méritée...
Finalement, ce score de 2-0 est bien flatteur mais en ces temps difficiles, l'essentiel demeure cette première victoire du championnat qui peut lancer enfin la saison.
Paris doit confirmer face à un OM malade.
Ce succès bien étriqué, tant Paris n'a pas été convaincant sur toute la durée du match mais par à-coups, peut faire du bien au moral des joueurs parisiens. Même Pauleta et Gallardo, sur le banc et pas entrés au cours de ce match, avaient le sourire, voyant leurs coéquipiers se battre sur le terrain. Si la manière n'était pas là, on ne retiendra que les trois points acquis. Sur certains points, cette victoire peut en rappeler d'autres obtenues il y a quatre ans sous l'ère Vahid I, où les montants étaient le lot des formations adverses. La chance était du côté de Paris, une fois n'est pas coutume. Rappelons également que les buteurs du soir, Armand et Diané, l'avaient également été lors d'un succès importantissime du côté de Lens en avril dernier. Si la suite pouvait être du même acabit, les Parisiens signeraient des deux mains !
Désormais, place au « clasico » face à l'OM, dimanche en fin d'après-midi. Les Phocéens se sont inclinés à domicile 2-0 face à Nice. Une défaite qui a fait du bruit du côté de la Canebière, les Marseillais ont donc la pression et doivent absolument faire un résultat au Parc pour se faire pardonner.
Paris doit, quant à lui, confirmer devant son public ses bonnes dispositions et enfin montrer un visage conquérant sans la peur de mal faire. Un choc qui promet entre deux destins différents. Malheur au vaincu...
